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CSI Miami RPG
CSI Miami. Entrez dans le monde des Experts à Miami. Là où gangs, meurtiers et dealers s'affrontent mais où les preuves et la justice sont toujours rendu en faveur de la police scientifique.
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Sujet: This welcome is gone. [r.] Dim 3 Oct - 11:49
You step in line, you got a lot to prove.
Il avait son petit train train. Il n’était à Miami que depuis une semaine mais il avait déjà pris ses marques. Enfin pour dire la vérité, il avait reproduit les marques qu’il avait à New York ici. Son réveil sonnait à 7h10. Il ne s’accordait jamais plus de trois minutes au lit, le temps de bien se réveiller. Il attrapait son costume et se rendait dans la salle de bain. Il se lavait les dents, prenait sa douche, s’habillait et partait dans la demi-heure. Il passait au starbuck du coin pour attraper un café long et se rendait ensuite au travail pour y être un peu avant 8h30. Il avait commencé à y travailler la veille. Il n’avait pas encore rencontré tout le monde, n’avait fait connaissance qu’avec son supérieur hiérarchique qui lui avait un peu montré le mode de fonctionnement des alentours. Les équipements dont ils disposaient. Les labos avec qui ils travaillaient en étroite collaboration. A New York, ça ne se passait pas tout à fait de la même manière. Il n’avait jamais travaillé avec les laborantins. Ils recevaient les rapports et n’avaient que des contacts indirects avec eux. Ici c’était différent. Tout était différent. Ne serait-ce que la chaleur. On lui avait dit qu’il apprendrait vite à faire tomber la cravate pour travailler dans le climat humide du sud de la Floride. Peut être un jour.
S’il n’avait commencé que hier, il avait déjà été mis dans le bain assez rapidement. Il avait été assigné à un meurtre dans un des hôtels de luxe qui avaient comme clients les businessman en négociation pour un partenariat avec une firme mondiale, de riches touristes chinois ou russes ou encore des call-girl de luxe avec les maris trompeurs. La victime n’était pourtant pas l’un d’entre eux mais un des agents de sécurité qu’on avait retrouvé dans un couloir, après ce qui semblait être une lutte particulièrement violente. Il avait été étranglé. Rien de bien appétissant. Mais c’était un dossier important pour le jeune homme. Celui sur laquelle ses pairs allaient le juger et apprécier ses qualités d’inspecteur. Il traînait une assez bonne réputation, voire même une très bonne mais il aimait être faussement modeste pour qu’on le complimente. Il devait confirmer cette dernière auprès de ses nouveaux collègues.
Il pénétra dans l’immense édifice et se rendit directement à son bureau. Il alluma son ordinateur avant de déposer ses affaires. Puis il revint sur ses pas et salua ses collègues qui étaient déjà arrivés, faisant preuve d’un zèle certain. Il était encore tôt. La plupart ne commençait qu’à 9 heures pour ceux de jour. Mais il aimait s’approprier les lieux dès le petit matin, lorsque tout était encore calme. On découvrait des choses bien plus intéressantes qui étaient dissimulées derrière l’agitation de la journée. Il passa fugacement devant les cellules, salua les surveillants avant de leur demander le chemin des labos. Il était encore perdu. Evidemment, en guise de bizutage, il se retrouva aux archives selon leurs indications. Il prit la chose avec légèreté et fit mine de s’en amuser mais il retenait. Il retenait toujours et le faisait insensiblement payé plus tard. Même des années après.
Parvenu enfin aux laboratoires, il constata qu’il n’y avait pratiquement personne. L’équipe de nuit était en train de se changer et prête à partir se reposer chez eux. L’équipe de jour n’était pas encore arrivée et traînait encore dans les embouteillages ou au café en train de discuter entre collègues ou amis. Il n’avait encore personne avec qui discuter. Ca ne le dérangeait pas outre mesure. Il aimait sa solitude, même si elle lui plaisait. Après avoir jeté un coup d’œil alentours et en ayant constaté qu’il n’y avait personne, il pénétra à l’intérieur d’une des salles et fouina dans les papiers alentours, tentant d’y trouver la réponse à ses interrogations, du moins celles qu’avait laissé son mort. Plongé dans sa recherche, il sursauta lorsqu’une voix masculine résonna derrière son dos. Il faillit renverser sa tasse de café sur sa chemise immaculée. Il jeta un regard furieux sur le nouvel arrivant.
« Ca vous prend souvent ? »
Dernière édition par Adrian Sokoloff le Dim 3 Oct - 15:58, édité 1 fois
James Hawkins
Messages : 32 Date d'inscription : 27/09/2010
Sujet: Re: This welcome is gone. [r.] Dim 3 Oct - 12:17
James avait intégré l'équipe scientifique sensiblement à la même période qu'Aidan avait intégré le service de police. Il prenait doucement ses marques même s'il n'avait aucun problème pour s'intégrer dans un nouveau milieu et se lier avec ses collègues. C'était comme une seconde nature pour lui et il savait charmer son petit monde. La nature l'avait doté d'un physique agréable et d'une timidité quasi inexistante, il n'allait pas s'en priver. Il n'avait pas encore eu l'occasion de croiser le nouveau détective car cette semaine il travaillait de nuit. Cependant ses collègues féminines n'avaient pas tari d'éloge sur le petit niveau que sa réputation précédait. James n'avai pas caché son attirance pour les garçons à ses collègues et bientôt un pari s'installa entre lui et ses collégues féminines : qui parviendrait à décrocher un rendez vous (et plus si affinités) avec lui ? La récompense étant un dîner dans le restaurant le plus cher de Miami. Tout le monde pensait que l'expert en explosifs n'avait aucune chance mais James ne partait pas perdant, au contraire. Le challenge n'en était que plus exitant.
Cependant James ne comptait pas mettre son plan en execution tout de suite. Il avait eu une nuit plutôt difficile, deux scènesde crimes et plus de balles à retrouver qu'humainement possible. Il n'avait qu'une envie, rentrer chez lui et dormir toute la sainte journée. Il y avait juste un petit détail génant, la route et James ne tenait pas à s'endormir derrière le volant. Il prit une rapide douche, fraiche, très fraiche même, qui lui donna un petit coup de fouet qui lui permettrait de tenir jusqu'à son appartement. En chemin, il se prit un café, histoire de combler sa petite addiction au liquide marron et s'apprétait à sortir des laboratoires quand il entendit du bruit venant d'une des salles. Il s'y dirigea et vit un homme entrain de farfouiller dans des dossiers. Il s'approcha de lui, en silence, se demandant qui cela pouvait être. Il s'arrêta à un mètre de lui, se haussant sur la pointe des pieds pour regarder ce qu'il faisait avant de s'éclaircir la voix.
"Ce n'est pas très poli de fouiller dans les dossiers des autres." dit il avec un large sourire qu'il adressa à l'homme qui se retournait vers lui. Son visage ne lui disait rien mais, gràce à la description de ses collègues, il l'identifia comme étant le nouvel inspecteur et il devait leur donner du crédit, il était vraiment très sexy.
"Surprendre mes nouveaux collégues en plein délit ? Rarement...mais vu votre tête je le referais avec plaisir."
Oh oui, ce challenge allait non seulement être interessant mais des plus marrant.
"James Hawkins, expert en ballistique et explosifs, vous êtes le détective Adrian Sokoloff si je ne fais pas erreur..." dit il en tendant sa main pour le saluer.
Adrian Sokoloff
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Sujet: Re: This welcome is gone. [r.] Dim 3 Oct - 14:38
La voix était aussi séduisante et envoutante que son propriétaire. C’est ce que constata Adrian en se retournant vers ce dernier. La surprise qui émana de lui ne résumait pas au simple fait d’être surpris alors qu’il se pensait seul. Non dès lors qu’il avait posé son regard sur le nouvel arrivant, il avait comme reçu un coup de poing dans son estomac et la pluie avait comme lavé ses yeux. Une sensation étrange. Peut être pas très agréable. Mais pas non plus forcément déplaisante. Il reposa les dossiers qu’il était en train de farfouiller et s’installa face à face avec le séduisant jeune homme duquel émanait une assurance à toute épreuve. Assurance qui fut confirmée par la suite de ses propos. Il le connaissait déjà alors que le jeune inspecteur n’avait pas la moindre indication de son identité.
« Je ne fouillais pas les dossiers des autres, répliqua-t-il assez sèchement en les claquant sur le bureau. J’essayais de voir si l’on avait des résultats sur mon dossier. » Il détestait être qualifié de tricheur. C’était ce qu’inconsciemment ce type avait fait. Il décida toutefois de taire sa première intention et de prendre le parti de la politesse.
Il lui tendit la main afin de le saluer à son tour et de confirmer ses soupçons d’identité.
« En effet. Adrian Sokoloff. » Il lui serra la main vigoureusement et fut surpris par le froid de cette dernière contre la moiteur de la sienne. Au vu de l’aspect juvénile de ses traits, il devait sortir de la douche.
« Transfuge de New York. » ajouta-t-il d’un air légèrement supérieur sans le faire exprès. C’était ça le souci avec lui. Il se montrait toujours méprisant avec les autres mais il n’avait même pas conscience d’agir ainsi.
« Je dois encore m’habituer aux manières de faire ici, je suppose. » poursuivit-il d’un ton qui indiquait clairement qu’il n’avait pas la moindre volonté de changer ses habitudes et que si les autres souhaitaient travailler avec lui, c’était à eux de le faire.
Il retira sa main de celle de James et laissa un silence gêné s’installer entre eux. Un autre de ses défauts était qu’il était totalement dénué d’imagination. Professionnellement, il était cependant redoutable et son cerveau fonctionnait à plein régime, montant les différents plans possibles afin de mettre la main sur le criminel qu’il pourchassait. Par contre lorsqu’il s’agissait de sa vie personnelle ou dans ses rapports avec autrui, il était clairement nul. Mise à part les civilités d’usages relatives au temps ou aux banalités affligeantes du quotidien de la vie en métropole, il n’avait aucune conversation. Peut être parce qu’il n’aimait pas se dévoiler. Il fallait cravacher pour lui soutirer trois mots.
« Vous êtes de l’équipe de jour ? Vous savez quand vos collègues vont pouvoir me rendre leur rapport ? Histoire que j’ai une direction creuser ? »
James Hawkins
Messages : 32 Date d'inscription : 27/09/2010
Sujet: Re: This welcome is gone. [r.] Dim 3 Oct - 20:38
"Ah...un peu trop de zèle..." dit il avec un sourire.
"Ce n'est pas une mauvaise chose mais à l'avenir, évitez de fouiller dans les analyses...si vous tenez à la vie bien entendu."
James avait été prévenu, dès le premier jour, de ne pas se laisser marcher sur les pieds par les inspecteurs de police qui parfois se pensaient tout permis. Encore que dans le cas d'Adrian, James lui permettrait de faire pas mal de choses si ça impliquait ses lèvres ou ses mains, l'expert n'était pas pointilleux sur ce sujet, sur son corps. Il but une gorgée de son café, chassant ses pensées pas vraiment convenues et peu professionnelles.
"Ne vous en faites pas, vous aurez vos résultats en temps et en heure."
James savait que ses résultats étaient prêts, il aurait même pu les lui donner mas Adrian devait apprendre les règles, comme chaque policier travaillat au comissariat. Il ne put s'empécher de le trouver hauntain quand il parla de sa ville de départ. New York, certes c'était une belle ville, James n'avait cependant pas eu l'occasion de la visiter, il n'était venu là que pour prendre une correspondance et il avait d'ailleurs un assez mauvais souvenir de la douane de l'aéroport.
"Belle ville." dit il avant d'enchainer, "Et oui, darling, il vous supposez bien."
James sentait comme une rebellion chez le nouveau venu, il ne serait pas le premier à essayer de vouloir faire les choses à sa manière et sa jolie petite gueule l'aiderait probablement à charmer certaines de ces dames, encore que s'il gardait ces expressions hautaines, il n'allait pas tarder à être la victime de blagues chimiques de mauvais goût. James en avait été témoin et, malheureusement, victime...James serra sa main en retour, égalant sa force, sentant par les callosités de sa main qu'Adrian n'était pas qu'un gratte papier qui avait des connections avec le haut monde. Non, il avait travaillé dur pour arriver là où il en était. Ce contact vu bref, quelques secondes tout au plus mais c'était assez pour que l'ancien militaire trouve ce contact agréable et qu'il en veuille plus. Il fut d'ailleurs plutôt surprit de cette réaction, il lui fallait généralement du temps pour ressentir quelque chose de ce genre. Le silence qui suivit fut des plus génés, surtout du côté d'Adrian. James n'était pas le dernier pour faire la conversation mais parfois les silences valaient mieux que des paroles, surtout dans le cas présent. En effet, James sentait bien que le détective n'était pas des plus à l'aise et ce fut d'ailleurs lui qui brisa le silence. Il y répondit en secouant la tête, avant de prendre la parole.
"Non, équipe de nuit. Nous avons eu une longue nuit." dit il sans entrer dans les détails. Il jeta un coup d'oeil à sa montre avant de regarder Adrian de nouveau.
"Ils devraient être là d'ici 5 à 10 minutes je pense."
James attendit 2-3 minutes avant de reprendre la parole, souriant intérieurement de voir ce flic, si sûr de lui et pourtant galèrant pour tenir une conversation mondaine. Qu'est ce que ça devait être quand il allait le draguer...
"Mais je veux bien prendre quelques minutes pour vous donner quelques nouvelles..." dit il en se rapprochant de lui et en prenant les dossiers qu'Adrian parcourait quelques minutes auparavant.
"Numéro de dossier, darling ?" lui demanda t'il, plongeant son regard dans le sien.
Adrian Sokoloff
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Sujet: Re: This welcome is gone. [r.] Mer 6 Oct - 19:41
Adrian connaissait ce genre de type. Il les avait pratiqué à New York. C’était ceux avec qui il avait joué des poings durant son adolescence, leur faisant ravaler leur sourire d’autosuffisance de branleur notoire. C’était également le même genre de ces inspecteurs qui étaient dans le métier et dans le secteur depuis longtemps et à qui il avait rabattu leur caquet rapidement au vu de ses compétences et de son passé. Non, il n’était pas le premier de la classe bien policé que son physique pouvait laisser à imaginer de prime abord. Et il n’était pas davantage l’ancien voyou reconverti dans la police et qui n’était pas parvenu à se défaire de ses mauvaises et anciennes habitudes. C’était également le prototype des gars qu’il croisait lorsqu’il sortait avec ses amis, celui qui ne vous lâchait pas du regard, sûr de son sex-appeal et qui savait parfaitement se mêler aux autres sans passer pour le cheveu sur la soupe. Ce genre de type l’insupportait. Le pompier dans toute sa splendeur. Il estimait depuis toujours que chacun devait rester à sa place. Et ne se gênait pas pour remettre dans le droit chemin ceux qui en déviait. Alors ce simple technicien de labo, il n’allait certainement pas jouer de ça avec lui. Adrian ne put s’empêcher de ricaner à la remarque faite par James. Il avait donc vu juste. Il aimait se la raconter.
« Si je tiens à la vie ? Vous allez me faire quoi ? M’aveugler avec votre lumière bleue ? »
Dans l’histoire, il était celui qui avait le droit fédéral de porter une arme et de l’utiliser tout en restant couvert par l’Etat. Il planta son regard amusé et légèrement condescendant dans celui de son interlocuteur, ne se laissant pas compter. Il remarqua alors que le regard bleu de ce dernier était réellement captivant, difficile de s’en détacher et cela aurait pu être utile lors des confrontations avec des suspects. Mais cela n’avait pas lieu d’être.
« New York ? Une belle ville ? » s’étonna Adrian avant de secouer la tête visiblement amusé. « Parlez moi de Rome, de Paris, de Saint-Petersbourg, oui ce sont des belles villes. Ce n’est pas le cas de New York. »
Le moins que l’on puisse dire était qu’il n’était guère attaché à sa ville natale. Pour lui, elle n’avait rien d’idyllique, on ne la réduisait bien souvent qu’à Time Square, au Met et plus globalement à l’Upper East. La réalité était toute autre. La violence des gangs. La déchéance de l’être humain. La saleté des vérités. Non, ce n’était pas une ville pour vivre. C’était une ville pour travailler. La police avait de quoi faire. Elle avait déjà fait beaucoup depuis les années 90 mais le 11 septembre avait comme un arrière goût de tout ça pour rien. Il prit une profonde inspiration et s’intima de revenir à l’instant présent. Il était loin de la Grosse Pomme, de son ciel gris et de sa violence froide et constante. Il était à Miami, le pays du soleil, de la chaleur, des alligators et de la violence en couleurs.
« Dure nuit, uh ? » le coupa-t-il, faussement compatissant.
Après tout, ils l’avaient choisi ce métier. Ils savaient ce qui les attendait. Ils n’avaient pas à ce plaindre et Adrian ne le faisait jamais. Raison pour laquelle il était si intransigeant avec ceux qui ferait que mine. Il ne savait quand il allait commencer à travailler de nuit. Pas tout de suite. Il n’était pas pressé. Il voulait déjà appréhender les journées avant de se confronter aux nuits, qui comme chacun sait étaient toujours plus sauvages et dangereuses. On osait davantage dans l’obscurité. Il se figea très légèrement lorsque James s’approcha. Il détéstait – non exécrait – qu’on s’approche de lui. Même les propres membres de sa famille devait garder une distance suffisante. Il avait besoin d’un espace vital minimum. Ceci d’autant plus lorsqu’il s’agissait d’un inconnu.
« 10/00789. » répondit-il tout de go.
Il apprécia le geste de James même si au fond de lui, il estimait que ce n’était que normal. Il était là pour ça après tout. Pourtant, il apprécia. A sa place, il n’aurait qu’une hâte : rentrer chez lui et dormir jusqu’à n’en plus finir.
« Merci. » murmura-t-il dans un sourire discret avant de se rapprocher à son tour de l'expert scientifique et de regarder au dessus de son épaule.
C'était lui ou la chaleur qui irradiait de James était attractive ?
James Hawkins
Messages : 32 Date d'inscription : 27/09/2010
Sujet: Re: This welcome is gone. [r.] Mar 12 Oct - 19:25
Alexandre se figea quelques secondes, n'appréciant pas le ton qu'il employa pour poser sa question, ni même la question en général. Il ne comprenait pas pourquoi certains dédaignaient les laborantins, certes pour être flic il fallait avoir de l'intuition, ce fameux sixième sens mais ça ne faisait pas tout. Les preuves et leurs analyses permettaient souvent de faire des avancées dans des affaires. Cependant, si Adrian pensait ainsi, il ne serait pas venu chercher les résultats d'analyse. Il devait au moins lui donner ça. Et puis Alex avait comme l'impression que ce qu'il voyait d'Adrian n'était qu'une facette, qu'il y avait bien plus à découvrir sur l'homme. Et il comptait bien le faire.
"Oh non, je ne voudrais pas abimer ces si beaux yeux...en revanche je sais comment associer diverses substances pour rendre votre journée vraiment pourrie..."
James n'était pas menaçant mais de part la dureté de son regard il fit comprendre à son collégue qu'il ne fallait pas trop le chercher non plus. Certes il n'avait pas d'arme, pour le moment, mais il savait se défendre par d'autres moyens...puis n'oubliez pas que James était un ancien militaire...
Il fut surprit de sa réponse concernant sa ville. D'habitude les New-Yorkais n'hésitaient pas à se vanter sur la Grosse Pomme, Adrian défiait toutes les logiques, et James avait du mal à comprendre comment marchait sa petite tête. Il était trop jeune pour être vraiment amer mais on pouvait sentir dans ses paroles, dans certaines expressions de son visage qu'il en avait bavé et pas que dans sa vie professionnelle.
"Je ne peux pas vous contredire dessus...je n'ai jamais eu l'opportunité d'aller dans ces villes...j'étais plus dans l'hémisphére sud..."
James n'avait jamais eu de vraies vacances, les pieds dans le sable et le cocktail tropical à la main. Trop occupé à travailler, il n'avait jamais ressentit le besoin de s'évader. En même temps avec sa profession, voyager était presque une obligation.
"C'est peu de le dire..." répondit il en réprimant un baillement. D'ordinaire, il ne serait pas resté pour aider un collègue, surtout après une telle nuit, et il aurait pu lui dire que ses collégues seraient bientôt là, qu'il n'avait qu'à être patient après tout. Et ça lui aurait fait une petite leçon, mais cette affaire était sa première enquête à Miami alors il lui devait bien ça...et puis ça adoucirait peut être ses futures relation avec le département des analyses...mouais en fait James espérait bien ainsi attirer doucement mais sûrement le jeune homme dans ses filets, il avait bien un pari à gagner non ?
La tension grimpa d'un cran quand il s'approcha d'Adrian. Certes ce dernier ne dit rien, ou ne le repoussa pas, mais James sentit bien qu'il n'aimait pas qu'on s'approche de lui. Cependant James fit comme si de rien n'était, veillant bien à ne pas le toucher mais ne reculant pas pour lui rendre son espace personnel. Ainsi proche, il put sentir l'odeur de son gel douche, bien masculine et eut un léger frisson en ayant un flash du jeune homme sous la douche. Decidemment Adrian avait le chic pour le faire penser à des choses peu catholiques. Il ne laissa rien passer de son troube passagé et plongea son regard dans le sien pour lui demander le numéro de dossier. Rapidement il parcoura les différentes enveloppes marron avant de trouver le bon avec un petit cri de victoire.
"Alors qu'avons nous là..." dit il en parcourant le rapport en diagonale. Il ne masqua pas son sourire à son merci et se retourna vers lui.
"Avec plaisir darling..."
Il laissa son regard s'attarder plus que nécessaire avant de revenir au dossier.
"Votre victime est décédée d'une asphyxie...concordant avec les marques trouvées sur son coup. Probablement causée par une corde de type standard, des fibres ont d'ailleurs été trouvées sur la victimes. Il y a également un cheveu, toujours en cours d'analyse mais qui appartiendrait à un homme brun...autant dire les 3/4 de Vegas."
Il referma le dossier qu'il tendit à Adrian histoire qu'il puisse voir tous les petits détails des analyses.
"Pour le cheveu, revenez dans l'aprés midi, il y aura sûrement des résultats d'ici là."
Adrian Sokoloff
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Sujet: Re: This welcome is gone. [r.] Dim 17 Oct - 13:37
Adrian fronça légèrement et furtivement les sourcils face aux compliments menaçants de James. Il mit de côté son a priori et ne rentra pas davantage dans le jeu de la surenchère. Il savait de quoi il retournait. Il savait ce qu’il devait faire et ce qui lui était interdit. Le mot de trop qui pourrait lui être fatal. Il venait d’arriver, il n’était nul besoin de se faire des ennemis de manière immédiate. Cela viendrait avec le temps. Cela venait toujours avec le temps lorsque la jalousie et l’envie s’insinuait dans les pores de la peau de ses collaborateurs et collègues de travail. Il détailla furtivement le laborantin et refoula son impression première. Il n’était pas très bronzé s’il venait de l’hémisphère sud.
Qu’est ce qu’il faisait là-bas ? Et dans quelle partie exacte du globe ? Et en quoi cela l’intéressait finalement ? Pourquoi la vie de cet illustre inconnu quelques minutes plus tôt pouvait-il l’intéresser finalement ? De la même manière, il ne releva pas le bâillement du jeune homme. Il allait bientôt retrouver les draps de son lit et l’espace d’un instant, Adrian imagina la délicieuse et blonde créature qui l’attendait chez lui, lui mijotant de bons petits plats pour le remettre de sa nuit agitée. Réflexion faite, il n’était pas du type à être installé avec quelqu’un, davantage celui qui enchaînait les conquêtes d’un soir. Encore que les apparences étaient souvent trompeuses. Il parlait en connaissance de cause. Mais là encore en quoi cela l’intéressait ?
Il l’observa parcourir les différentes enveloppes avant de mettre la main sur celle qui l’intéressait. Il l’observa attentivement tandis qu’il énonçait le contenu des résultats. Des pensées furtives et imprévues parsemèrent son corps alors que ses yeux étaient inexorablement attirés par ses lèvres pleines et charnues. Fidèle à son attitude froide et inanimée, il n’en laissa rien paraître cependant. Il hocha la tête de manière sèche tandis qu’il absorbait les informations que lui donnait l’expert scientifique. Il tendit la main pour récupérer le dossier qu’il lui tendait et ce faisant, leurs doigts se frôlèrent dans un frisson qu’il parvint à contenir sans la moindre difficulté. Il était si facile pour lui de tout dissimuler. Il s’entraînait depuis si longtemps qu’il avait parfaitement conscience de renvoyer l’image d’un robot dénué de tout sentiment. Il ne s’en formalisait pas pour autant.
« Merci. Je vous souhaite un bon repos. Au plaisir de vous revoir. »
Formule convenue. Salut de la tête quasi militaire et mené au pas de charge. Puis tournée des talons afin de retourner à son bureau et mener sa petite enquête avec ses nouveaux collègues. Une nouvelle vie débutait et même s’il n’en laissait rien paraître, il appréciait ce qu’elle laissait entrevoir.
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