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CSI Miami RPG
CSI Miami. Entrez dans le monde des Experts à Miami. Là où gangs, meurtiers et dealers s'affrontent mais où les preuves et la justice sont toujours rendu en faveur de la police scientifique.
Feuille de personnage {Relation avec les personnages}: {Metier - Spécialités - Talents}: {Autres}:
Sujet: Now move a little closer [r.] Dim 17 Oct - 14:07
everybody's feeling fine, don't waste another minute step into the light.
Aujourd’hui était sa journée de repos. Il n’avait rien prévu de spécial à faire. Peut être resté dans le cocon agréable de son lit jusqu’à ce que le soleil soit au zénith. Se préparer un bon petit plat et s’installer tranquillement devant un coffret DVD. Band of brothers, sans doute. Il n’était pas d’humeur à jouer le touriste ou à sortir faire la fête. De toute manière, il ne connaissait personne. Si ce n’était ses collègues de travail, les familles des victimes et les meurtriers qu’il avait mis derrière les barreaux depuis les trois semaines qu’il était là. Et l’on ne pouvait pas dire que ces personnes aient très envie de faire la fête avec lui. Aussi, il était dans une sorte de demi-sommeil, entre rêve et réalité, lorsqu’il entendit le bruit caractéristique d’une serrure qu’on force. Immédiatement, il sortit de son sommeil pour attraper le revolver qui n’était jamais bien loin de son oreiller. Il se leva dans la seconde, le doigt posé sur son arme et s’approcha furtivement de la porte de sa chambre avec une infinie précaution tandis que de très légers bruits furtifs résonnaient dans l’appartement, preuve d’une présence étrangère et non invitée. Il sortit tout doucement de sa chambre et s’approcha de la cuisine d’où s’échappaient les bruits. Il ne remarqua rien, si ce n’est un placard ouvert, et tandis qu’il inspectait les lieux un corps lourd sauta sur son dos et s’accrocha à son coup en riant.
« Je t’ai eu. » « Summer, bordel ! » râla-t-il en reposant son arme et en se détachant de l’emprise de la jeune femme. « J’aurai pu te tirer dessus ! » « Mais non ! » « Mais si ! »
Il se tourna vers elle et ne put rester bien longtemps en colère contre la jeune femme. Cette dernière sauta dans ses bras et il al serra contre lui avec toute la force qu’il pouvait.
« Ca fait du bien de te revoir. Tu m’as manqué ! » « Tu n’avais pas à partir comme ça. Je ne pensais pas te revoir. » Lui reprocha doucement le jeune homme. « Tu sais bien que je ne raterai jamais ton anniversaire pour rien au monde. » « Merci. » « Alors, on fait quoi ? »
Il rit doucement avant de passer une main dans ses cheveux décoiffés. Ils se connaissaient depuis si longtemps qu’il avait l’impression que cela faisait des siècles. Elle était la seule personne capable de révéler ce qu’il y avait de mieux dans le jeune homme. A ses côtés, il était une personne totalement différente de l’image qu’il renvoyait au quotidien. Il était ce type heureux et joyeux qui faisait les choses les plus folles qui puissent être insérés dans un esprit. Summer était la personne à laquelle il tenait le plus au monde. C’était sa meilleure amie, son âme sœur. Il n’avait jamais été aussi proche des membres de son propre sang, pas même de ses sœurs. Il n’avait pas choisi sa famille mais il avait choisi Summer. Et cette dernière représentait la seule famille qui vaille. Il posa son regard sur sa porte d’entrée.
« Tu sais que tu devrais perdre cette sale manie d’entrer chez les gens par effraction ? Surtout quand tu crochètes la serrure d’un flic ? »
Elle lui renvoya un sourire délicieux tandis qu’il se dirigeait vers sa chambre pour attraper une tenue confortable. Il savait déjà que la journée n’allait pas se dérouler comme il avait prévu. Summer quant à elle commença son babillage en lui déroulant le plan de leur journée. C’était la sienne mais il n’avait pas mot à dire. Il ne l’avait jamais eu et connaissance le caractère têtu de la demoiselle, il ne l’aurait sans doute jamais.
« On commence par la ferme des alligators. »
« Tu penses sincèrement me battre ? Même pas en rêve ! »
Ils avaient passé la journée à faire dans le cliché de Floride. Quelque chose qu’il n’aurait jamais pensé faire. Mais que Summer le forçait à exécuter dès qu’elle entrait dans sa vie comme une véritable tornade qu’elle était. Elle révolutionnait tout dans son existence, lui donnait son côté aventureux et agité et lorsqu’elle repartait, elle laissait un grand vide autour d’elle qu’il avait toujours un mal fou à reconstruire par la suite. Beaucoup, encore aujourd’hui, pensait qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Mais ce qui existait entre eux se situait au-delà même de l’amour. C’était plus fort, plus puissant, presque viscéral et surtout inscrit dans le temps. Même pour ses 87 ans, Summer constituerait son unique horizon capable de révolutionner son existence rangée à la maison de retraite des Tilleuls. Et surtout, ce que les gens ignoraient, c’était que les femmes n’intéressaient pas physiquement parlant le jeune Adrian, porté de manière irrémédiable vers les amitiés viriles.
« Ce mec te dévore des yeux depuis qu’on est arrivé. » lui murmura-t-elle tandis qu’elle passait à ses côtés pour se positionner devant sa table de billard et tirer dans le tas.
Adrian releva son regard et observa le type au bar qui les observait avec quelque chose d’animal dans les yeux et dénué de toute pensée romantique. Adrian secoua la tête et rit doucement, son cœur léger comme lorsqu’il était en sa présence.
« Non seulement je pense mais je vais te battre, jeune demoiselle. »
Il se pencha vers la table et tira à son tour. Malheureusement pour lui, il était aussi doué pour le billard que pour le bowling. Et la boule blanche plutôt que de venir s’entrechoquer sur la rouge qu’il visait bondit hors de la table et vint se figer dans le mur en face avant de retomber dans un bruit sourd. Elle avait manqué de peu un jeune homme qui leur tournait le dos et qui se retourna d’un air surpris vers eux. Adrian, qui riait amusé de sa propre médiocrité, se figea progressivement en reconnaissant la silhouette de James, tandis que Summer, les yeux baignant dans ses larmes de joie, s’excusa :
« Excusez mon jeune padawan. Il n’a pas encore totalement compris le concept. »
James Hawkins
Messages : 32 Date d'inscription : 27/09/2010
Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Dim 17 Oct - 16:56
Ce soir James avait prévu de se détendre, peut être même de se trouver de la compagnie pour la nuit s'il était chanceux. Cela faisait un mois tout pile qu'il travaillait au laboratoire de Miami et il avait enchainé les journées et les nuits presque non-stop, son temps libre lui permettait de se reposer entre deux affaires. Il n'était donc pas beaucoup sortit et autant dire qu'il commençait à trouver le temps long. James n'avait cependant pas oublié le pari qui courrait entre lui et ses collègues et, bien que les deux hommes n'avaient pas encore travaillés sur les mêmes enquêtes, l'expert faisait en sorte de le croiser de temps en temps et de discuter avec Adrian, oubliant de plus en plus le pari et réalisant qu'il était interessé par autre chose que la victoire. Et ça lui fichait la frousse parce que ce pari n'était pas censé se transformer ainsi et qu'il n'avait pas vraiment prévu de tomber amoureux, qui plus est d'un collégue, dans les mois qui venaient. Comme si on pouvait prévoir ça répétait une petite voix dans sa tête à chaque fois qu'il croisait Adrian ou que le prénom de ce dernier se retrouvait dans une discussion.
James espérait bien contrecarrer le plan de son coeur et se trouver quelqu'un qui, pour le coup, voudrait vraiment de lui, même pour une nuit. James n'avait pas encore invité Adrian pour un diner, ni même un café, il le travaillait doucement au corps mais au vu de leurs courtes discussions, généralement sur des thémes plutôt banals, James se disait que le défi serait plus difficile que prévu, mais pas impossible. Mais ce soir, il n'allait pas se priver de flirter outrageusement avec l'inconnu qui avait volé non pas son soeur mais quelque chose situé un petit peu plus au sud...Ils discutaient d'ailleurs tranquillement quand un bruit sourd attira son attention. Il se retourna et vit une boule de billard rouler vers lui. Il se pencha pour la prendre et s'apprêtait à parler quand il croisa le regard d'Adrian. Il ne put s'empêcher de sourire un peu bêtement avant d'entendre la jeune femme qui l'accompagnait.
"C'est ce qu'il semblerait..." finit il par dire après quelques secondes. Il délaissa sa proie de la soirée, complêtement oubliée et s'approcha de la table de billard, plaçant la boule sur le tapis.
"Adrian, la régle du jeu c'est que les boules doivent rester dans le adre...pas en sortir." ajouta t'il sans cesser de sourire. Il n'avait pas manqué la surprise dans le regard de son collègue, lui qui d'habitude était le maitre pour masquer ces émotions. Ca James l'avait remarqué durant leurs courtes rencontres. Il se tourna vers sa compagne, très jolie, et visiblement morte de rire de la situation. Il ne put s'empécher d'être jaloux de la jeune femme, de pouvoir passer du temps avec Adrian, un Adrian visiblement très détendu, plus qu'il ne l'avait vu au travail.
"Je me présente..." dit il après avoir attendu quelques minutes, voyant qu'Adrian était encore bloqué. Il s'approcha de la jeune femme et prit sa main, tel un gentleman.
"...James Hawkins, collégue de votre padawan...et vous devez être sa petite amie ?" dit il en baisant sa main légérement avant de la relacher. Il n'avait put s'empécher de le demander, les mots sortant de sa bouche avant même qu'il n'y réflechisse. Il se donna une claque mentalement mais ne laissa rien paraitre de son trouble.
Adrian Sokoloff
Messages : 25 Date d'inscription : 27/09/2010
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Mer 27 Oct - 20:30
Dire qu’il était surpris de se retrouver face à James était un euphémisme. Dire qu’il n’appréciait pas cette surprise, un mensonge. Le jeune homme l’attirait. Il s’en était rendu compte au soir même de leur première rencontre lorsqu’il s’était glissé dans ses draps et avait repensé à ce seul évènement de cette journée avant de s’endormir. Il se connaissait suffisamment pour savoir ce que cela signifiait. Si c’était l’unique chose qui l’avait marqué alors qu’il avait rencontré son coéquipier et qu’ils avaient eu à gérer les dégâts d’un affrontement de gangs et avait mis sous verrous un professeur qui s’était rendu après avoir avoué des attouchements sur certains de ses élèves. Dans tous ces évènements marquants, seul demeurait l’accent lent de James, son odeur et ses lèvres. Il n’avait nul besoin de sortir de Harvard pour en deviner la raison. Ils s’étaient croisés de temps à autres, échangeant des banalités ô combien futiles. Plutôt que de le fuir, il avait pris le parti de faire comme si rien n’était. Comme s’il n’avait pas envie de lui coller son poing sur la figure pour son arrogance et son attitude globale. Comme s’il n’avait pas envie de plonger sa langue dans sa bouche chaque fois que ses yeux avaient le malheur de se poser sur sa silhouette, même éloignée. Se retrouver face à lui ce soir était appréciable. Il n’avait pas envie d’enfiler le rôle qu’il portait chaque jour. Le seul moment de l’année où il révélait sa véritable personnalité, celle qu’il avait décidé volontairement de quitter depuis longtemps. Rencontrer James dans un tel moment ne lui ferait pas reconstruire en toute hâte ses murs. Il renvoya un sourire joyeux en parallèle de ses yeux noirs rieurs qu’il planta dans le regard azur du laborantin.
« Vraiment ? Visiblement, mon professeur ne m’a rien appris de bien. » « Sale bête. » grommela Summer en lui donnant un léger coup sur l’épaule du revers de la main.
Il déporta finalement son regard sur sa meilleure amie et lui adressa un clin d’œil joyeux.
« Faites pas attention à ce petit con et ingrat. »
Elle se tourna vers James et manqua de pouffer de rire lorsqu’il se présenta dans un baisemain. Elle se figea et Adrian en fit de même. Ils ne se voyaient que deux fois par an mais il ne se passait pas une journée sans qu’ils ne se parlent au téléphone ou plus souvent par mail en raison des fuseaux horaires qui les séparaient. Evidemment, il avait parlé de James dans ses mails et la diablesse avait une excellente mémoire. La diablesse en question tourna son visage et lui lança un regard amusé, démontrant par la même que son cerveau avait fait le chemin pour elle.
« James, uh ? »
Adrian se gela littéralement, cessant même de respirer. Ne fais pas de conneries, Summer, sinon … Mais la jeune femme traînait avec lui depuis bien trop longtemps pour le trahir de la sorte et reporta son attention amusée sur James avant de s’esclaffer lorsque ce dernier émettait l’hypothèse qu’elle était la petite amie d’Adrian. La réaction dudit jeune homme fut à peu près semblable, la grimace de dégoût en plus. Grand Dieu, non.
« Moi ? Petite amie de ce truc ? Plutôt me tirer une balle dans le pied. » « Et, moi sortir avec cette folle furieuse ? Autant me tirer une balle dans le genou. » « Il n’est pas du tout mon genre et je ne suis pas tout à fait le sien. Et puis … yeurk ! »
L’idée d’une romance entre eux ne les avait jamais effleurés. Depuis le départ, ils savaient qu’il n’y avait nulle attirance. Pourtant, Summer était la plus belle femme qu’il ait jamais rencontrée et Adrian était le seul homme qu’elle puisse aimer. Mais jamais, ils ne s’étaient dirigés dans cette direction. Même lorsque le jeune homme se pensait encore hétérosexuel. Il secoua négativement la tête, amusé, avant de terminer les présentations à la place de la jeune femme.
« Summer Montgomery. Ma meilleure amie. » « On ne se voit que deux fois par an. Il pensait se débarrasser de moi en étant muté en Floride mais il est hors de question que je rate son anniversaire. »
Summer se rapprocha d’Adrian et l’encercla dans ses bras avant de déposer un baiser sur sa joue et de poser sa tête sur son épaule. Le jeune homme posa un bras possessif sur son épaule tout en poursuivant amusé :
« Une vraie plaie, j’arrive pas à m’en débarrasser. » « La plaie va nous chercher à boire. Trois bières ? »
Summer se redressa et se détacha d’Adrian avant de se diriger vers le bar après avoir refilé sa queue de billard à James et lui avoir proposé :
« Puisqu’il critique son professeur attitré, je vous refile l’élève. »
Adrian la maudit intérieurement de prendre la poudre d’escampette mais la remercia tout de même du regard tandis qu’elle s’éloignait. Il était véritablement heureux et fier d’avoir une amie pareille. La meilleure de tous les temps. Elle lui adressa un clin d’œil complice avant de se perdre dans la foule vers le bar où elle entreprit de lancer une opération séduction sur le barman. Adrian reposa son regard toujours aussi joyeux et détendu sur James.
« Vous allez avoir du boulot avec moi comme élève. J’espère que vous ne tenez pas trop à la vie. »
James Hawkins
Messages : 32 Date d'inscription : 27/09/2010
Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Ven 29 Oct - 13:36
James ouvrit la bouche mais ne répondit rien, souriant plutôt face à l'échange entre Adrian et son amie. Voir le jeune homme aussi détendu était agrèable a voir, comme quoi n'en déplaise à certains il n'était pas ce type coincé qui ne pensait qu'à son boulot, non il savait aussi s'amuser, sauf que lui le faisait en dehors du boulot.
Prenant les devants, il se présenta, en faisant peut être un poil trop avec le baisemain mais il était comme ça, galant avec les jolies demoiselles. Il relacha doucement sa main et acquiesça avec un petit sourire.
"Le seul et l'unique."
Malgré son sourire, James était bel et bien content de tomber sur !adrian en dehors du cadre du travail, il ne pouvait cesser de pensées qu'Adrian et Summer étaient ensemble. Ils devaient sensiblement avoir le même âge et semblait très bien se connaître et puis avoir une petite amie expliquait également pourquoi Adrian avait refusé chacun des rendez vous que ses collègues lui avait proposé. Aussi il fut surprit en voyant leurs réactions presques identiques à al simple évocation d'une possible relation amoureuse entre eux. Et son pitit coeur de s'enflammer de plus belle face à leur déni, ruinant ainsi le plan initial de cette soirée.
"Summer je suis enchanté de faire votre connaissance..." répondit il sur un ton qui n'augurait rien de bon pour Adrian. Ce dernier était en effet plutôt secret et avec son amie, James espérait bien en apprendre un peu plus sur le détective, du genre anecdotes croustillantes et compagnie...Et d'ailleurs il apprit que sa visite n'avait rien d'anodin.
"Nous avons beaucoup de choses à nous dire Summer." lui dit il avec un petit clin d'oeil avant de plonger son regard dans celui d'Adrian et de poursuivre.
"Darling, si j'avais su j'aurais apporté un petit quelque chose...j'imagine que je vais devoir me rattraper autrement...et puis il faut que j'informe le laboratoire..." répondit il machiavélique. Le laboratoire était connu pour ses anniversaires un peu déjanté, James en avait lui même fait l'expérience...faut dire que passer presque toute une nuit à nettoyer ses bêtises, ça aide...même si sur le moment, ça avait été très marrant.
"Je vois ça..." dit il avec un sourire. A nouveau James fut frappé de voir Adrian si détendu. Lui qui n'appréciait pas qu'on envahisse son espace personnel laissait Summer faire. En même temps songea James, la jeune brunette ne semblait pas être du genre à se laisser diriger par qui que ce soit.
James acquiesça à sa proposition et récupéra la queue tendue par la jeune femme avant qu'elle ne s'éclipse vers le bar. Croisant le regard d'Adrian, il était ravi de constater que ce dernier restait détendu et James savait qu'il avait là une occasion en or de mieux le connaître et qui sait d'obtenir ce fameux rendez vous. Il fronça des sourcils en l'entendant et passa un peu de bleu sur le bout de sa queue.
"A ce point ? Ma parole dans quoi je viens de m'embarquer..." répondit il cependant avec un sourire. Il s'humecta les lèvres et fit le tour du billard pour venir aux côtés du détective.
"Déjà je pense qu'on devrait se tutoyer...si bien sûr ça ne vous dérange pas. Après tout, on travaille ensemble..."
Attendant sa réponse, il récupéra la boule blanche et la plaça au centre, préparant d'abord un tir facile. Il n'était pas expert dans le jeu mais l'armée lui avait apprit de nombreuses choses, entre autres le billard.
"D'abord montre moi comment tu te places." dit il en s'écartant pour laisser l'espace à Adrian. Il l'observa se positionner, ses yeux suivant les mouvements fluides de son corps, son regard s'attardant bien trop sur certaines parties de son anatomie...et pas vraiment les bonnes dans le contexte du jeu...
Adrian Sokoloff
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Lun 1 Nov - 13:14
Depuis qu’il était arrivé en ville, c’était la première fois qu’il sortait. Il avait fallu attendre que Summer ramène sa délicieuse fraise pour ce faire. Ce n’était pourtant pas les occasions qui lui avaient manqué. Un dénommé Jerry était parti en retraite et la brigade lui avait proposé de venir boire un verre avec eux. Il avait poliment refusé, dénonçant par là l’incongruité qu’aurait été sa présence. Il venait d’arriver, il ne pouvait venir à une fête d’adieu d’un type qu’il n’avait jamais connu, avec qui il avait échangé au grand maximum deux mots à la machine à café. Il y avait eu aussi quelques demandes de la part de certaines de ses collègues féminines, un mot glissé ça et là, de manière subtile ou pas du tout. Il les avait tout autant décliné, n’étant pas intéressé. La place de meilleure amie femme était déjà prise ; et quant au reste, il avait mis assez de temps pour sortir du placard et éviter de s’enfermer à nouveau dans le déni. Pour autant, il n’avait pas l’intention de le crier sur les toits et de s’afficher ouvertement devant ses collègues. De toute manière, cela ne les concernait absolument pas et les excuses de gentleman qu’il avait sorti à ses prétendantes étaient parfaitement fondées. Il ne mélangeait jamais le travail et le plaisir. Quoi que parfois, l’envie ne lui manquait pas. Il détailla l’attitude de James et ne put empêcher un pincement au cœur se faire par jalousie. Maintenant, était-il jaloux de James parce qu’il s’approchait trop de sa Summer ou l’était-il de sa meilleure amie parce que le laborantin posait son regard sur elle ? Il n’était sûr de rien. Et à dire la vérité, il n’avait guère envie de le découvrir. Il se redressa et se mit sur ses gardes, fronçant sérieusement les sourcils avant d’hocher négativement la tête.
« Non, ça va aller. Vraiment. Summer n’a rien à raconter et vous n’aurez rien à dire au labo. On ne fête son anniversaire que le jour même. Après ça ne compte pas, ça porte malheur. »
De manière générale, il détestait prendre une année de plus et la seule raison pour laquelle il avait appris à l’aimer, c’était uniquement en raison du fait qu’il savait qu’il passerait la journée avec Summer. Alors il n’avait pas la moindre intention de la fêter avec des gens qu’ils ne connaissaient pas et qu’à tous les coups, il n’appréciait pas forcément. Ladite jeune femme posa un regard malicieux sur elle et il sut exactement ce qu’elle était prête à déballer, lorsque la fois où ils étaient montés en haut de la statue de la liberté au sommet de laquelle il avait uriné en criant qu’il était le roi du monde. Ou à ses 14 ans quand ils avaient recouverts de papier toilettes la maison de leur professeur de science mais aussi père de Suzie Queenstone qui avait rembarré le malingre jeune homme et passait son temps à humilier Summer. Il lui fit comprendre d’un seul regard de se taire et elle obéit sagement. Il put respirer plus librement et reporter son attention sur son collègue indirect de travail.
« Pourquoi pas en effet. » répondit-il à sa demande de se tutoyer.
Il avait toujours un peu de mal à se mettre à tutoyer les personnes qu’il venait à peine de rencontrer. Il avait toujours besoin d’un peu de temps et d’adaptation. Il fallait croire que son éducation l’avait formé à ne pas s’attacher aux gens et à toujours. Il se reposa sur sa queue de billard et ne manqua pas d’observer James. Il dut même se forcer pour ne pas pousser plus profondément son inspection visuelle. Inconsciemment, son regard dériva vers le type avec qui il parlait avant qu’il ne l’agresse bien malgré lui. Qui était-il ? Que faisait-il ici ? Miami n’avait rien à voir avec sa ville natale, certes mais il demeurait qu’elle était assez grande pour leur permettre de vaquer chacun de leur côté sanas avoir à se retrouver au même endroit, au même moment. Pourquoi le destin s’acharnait-il donc de la sorte ? Il ne put s’empêcher de rire doucement lorsqu’il lui invectiva de lui montrer sa position.
« Quoi ? Tu as trop vu de films à l’eau de rose, toi. Si c’est pour te rapprocher de moi, poser tes mains sur les miennes et échanger un regard troublé, tu te trompes de cible. » plaisanta-t-il.
Encore que ce n’était guère une plaisanterie. Une partie de lui avait la furieuse envie de coller son corps contre le laborantin, tandis que l’autre avait juste envie de traverser la foule, de récupérer Summer par la main et de sortir rapidement en hurlant. Pourtant, il se mit en position et grimaça légèrement. Il se trouvait d’un ridicule. Quel était le déséquilibré mental qui avait bien pu inventer ce jeu ? Son regard dériva sur sa meilleure amie et il constata qu’elle sortait le grand jeu au barman.
« On peut s’asseoir sur nos bières, je … »
Mais il ne termina pas sa phrase, le cœur noué et remonté dans le fond de sa gorge. James s’était approché.
James Hawkins
Messages : 32 Date d'inscription : 27/09/2010
Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Dim 7 Nov - 22:12
James ne put s'empécher de sourire en voyant la réaction d'Adrian quand il envisagea une petite discution avec Summer. En quelques semaines, et de trop courtes rencontres, James navait pas apprit beaucoup de choses sur le détective et quoi de mieux qu'une meilleure amie pour rectifier le tir ? Certes il devrait probablement passer dans le dos d'Adrian et ce dernier ne serait sûrement pas content une fois qu'il découvrirait le pot au rose, parce que oui, il le découvrirait sûrement, mais James était persuadé que cela en vaudrait le coup.
"Adrian, ça ne porte jamais malheur de ne pas fêter son anniveraire. Et c'est la tradition du labo, vous n'y couperez pas."
Regardant Summer il lui fit un discret clin d'oeil espérant que pendant la soirée il pourrait se retrouver avec elle et parler du séduisant jeune homme qui l'avertissait du risque qu'il prenait en lui donnant des leçons de billards. James n'était pas du genre à renoncer à un défi et puis c'était également un bon moyen de se rapprocher de lui. Il ne put s'empêcher de sourire quand Adrian plaisanta et prit une expression faussement innocente.
"Tu as vu clair dans mon jeu..." répondit il, l'observant se mettre en position se laissant distraire par des pensées pas très catholiques avant de se reprendre lorsqu'Adrian parla de nouveau, évoquant la non arrivée de leurs bières. Il s'approcha de lui, prêt à rectifier sa position et vint derrière lui, posant sa main sur la sienne, se collant un peu contre lui, résistant à la furieuse envie de se coller vraiment contre lui.
"Tant mieux, j'aimerais autant éviter qu'avec ton prochain tir tu touches vraiment quelqu'un." répondit il, maitrisant du mieux possible sa voix, du moins il l'espérait. Et à vrai dire, James se fichait qu'Adrian touche quelqu'un, tant qu'ils étaient tous les deux. Il n'avait rien contre Summer, au contraire mais les moments avec le détective étaient des plus rares et il tenait à en profiter à 100%.
Après quelques minutes de silence, James se reprit, réalisant que pour un collègue sa main était restée sur celle d'Adrian un peu trop longtemps. Il s'humecta les lèvres et se reprit positionnant correctement la main du détective sur le tapis.
"Tu dois te détendre Adrian." lui conseilla t'il, ignorant le noeud dans son estomac à chaque fois que son corps frolait le sien. Une fois qu'Adrian était prêt il se repositionna derrière lui, posant ses mains sur ses hanches et le faisant légérement pivoter avant de se reculer et de venir se mettre e l'autre côté du billard, face à lui.
"Maintenant, penche toi pour avoir une bonne vision du jeu et pour trouver la bonne trajectoire afin que cette boule..." dit il en désignant une des boules proche du trou qui faisait angle.
"...entre dans le trou."
James jeta un rapide coup d'oeil à Summer, toujours avec le séduisant barman. Il eut un petit sourire et reporta son attention sur Adrian. De nouveau il sentit cette envie de se coller contre lui, de s'enniver de son parfum. Il voulait se "perdre" en lui n'avoir pour attention qu'Adrian et oublier le reste du monde. James savait cependant que son souhait n'était pas prêt de se réaliser et il sentit le noeud dans son estomac se serrer de plus belle. Il voulait Adrian, et pas que sur un plan physique...
"Et n'atterisse pas sur mon si beau visage." dit il avec un petit sourire, espérant masquer ainsi son trouble.
"Parce que tu paieras pour toute chirurgie esthétique." ajouta t'il pour finir de détendre l'atmosphére...enfin plutôt se détendre.
Adrian Sokoloff
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Jeu 11 Nov - 14:24
Adrian ne manqua pas d’adresser un regard noir à James. Non. Il ne souhaitait vraiment pas que le labo lui souhaite son anniversaire et si James insistait, il allait tout faire pour couper l’envie à ses camarades de travail de le suivre sur cette voie-là. Il savait être charmant lorsqu’il le désirait mais il n’avait aucun mal à s’attirer les aigreurs et les haines de ses collègues si l’envie lui en prenait. Il lui avait fallu moins que ça par le passé pour ce faire et il n’hésiterait pas à renouveler l’expérience. De toute manière, il n’avait pas l’intention de sympathiser avec eux. On séparait les choses et on les compartimentait chez les Sokoloff, surtout s’agissant d’Adrian.
« Je ne fais pas parti du labo. » grommela-t-il avant de reporter son attention sur la table de billard, détournant volontairement les yeux de l’échange de regard entre sa meilleure amie et le séduisant jeune homme.
Néanmoins, un léger sourire perça sur son visage lorsque James entra dans son jeu après que Summer se soit éloignée, à la recherche d’une proie à rajouter à son tableau de chasse. Ils étaient tellement différents l’un de l’autre qu’il s’interrogeait parfois sur leur amitié improbable. La jeune fille était une véritable briseuse de cœur. Elle était un homme en quelque sorte, recherchant son plaisir et ne s’attachant surtout pas aux hommes qui traversaient sa vie comme des feux follets. Il était la seule constance dans son univers et s’en satisfaisait parfaitement. Elle était séduisante, elle le savait et en jouait, comme l’on joue avec le feu. S’il n’était pas gay, d’ailleurs, il y avait de fortes chances qu’il puisse avoir été sous son charme. Peut être l’était-il dans un sens. Alors que la délicieuse jeune femme enchaînait les conquêtes, lui, il les laissait filer. Il n’avait jamais eu de véritables relations. Il était sorti avec des hommes évidemment. Mais ça n’avait jamais duré plus de quelques semaines. Une fois, il avait tenu près d’un an. Mais il avait eu le cœur brisé et depuis, il s’était éloigné de ces choses là. Sans doute pensait-il pouvoir affirmer que tout allait bien. Sans doute se complaisait-il dans ces ombres qui l’enlaçaient au hasard des soirs. Mais une chose était sûre : il n’avait qu’une envie. Se poser enfin. Il devait bien y avoir le bon quelque part. Et s’il n’existait pas : ça ne voulait dire qu’une chose. Le bon était peut être Summer.
« Je suis inspecteur. C’est mon boulot de voir dans les jeux des uns et des autres. »
Il lui adressa un sourire complice et amusé avant d’exercer une petite moue. Comment il allait faire rentrer ces trucs dans le trou. Quel était l’intérêt de ce jeu ? Sincèrement parlant ? Si on mettait de côté l’allusion à peine voilée aux références sexuelles qu’il impliquait ? Et dire qu’il était joué par les lords anglais et les cowboys texans. Se rendaient-ils compte de l’allusion homosexuelle qu’il renvoyait en s’y adonnant ?
Tu dois te détendre Adrian. C’était une plaisanterie ? Il n’avait jamais été aussi tendu depuis un bout de temps. Il ne pouvait pas se mentir plus longtemps. Il était évident que James l’attirait au-delà de ce qu’il avait été possible pour lui de l’imaginer. Il avait rencontré des hommes séduisants par le passé qui attirait les papillons comme la lumière le faisait et leur brûler les ailes, les laissant dans le noir, le froid et la douleur sans aucun espoir de pouvoir échapper à cet enfer sans nom. Il était tombé dans le piège de ce genre d’individu une fois seulement. Il s’était juré de ne pas recommencer. Mais il ne pouvait nier l’évidence. James l’attirait au-delà du possible. Il le désirait comme jamais il n’avait désiré quelqu’un. Le sentir contre lui, sa main posée sur la sienne, son parfum envahissant son odorat, sa chaleur diffuse contre la sienne.
Cela ne fit que s'empirer lorsqu'il sentit les mains de James se poser sur ses hanches pour le positionner correctement. Instinctivement, il se gela sur place tandis que tout son corps exigeait qu'il se colle à celui de James. Il était trop faible pour résister et c'est ce qu'il fit le temps d'une seconde avant de se reprendre à la dernière minute. Oh Dieu, il ignorait comment il pouvait se maintenir debout, sans que ses jambes ne flanchent, sans que ses mains et son corps ne tremblent du désir qu’il faisait naître en lui. Depuis combien de temps faisait-il ceinture ? La douleur l’étreignait à la gorge et il déglutit péniblement lorsque le jeune homme finit enfin par se détacher de lui.
« A ce stade, la chirurgie ne pourra rien pour toi, désolé. »
Aimable était son deuxième prénom. Il tenta de retrouver sa concentration et tenta le coup. Il progressait, c’était une chose de sûre. La balle n’avait pas franchi les limites de la table mais avait ricoché violemment sur les parois, refusant obstinément de rentrer dedans.
« Ton tour. » affirma-t-il en se redressant.
Il n’avait pas réellement envie de tenter l’expérience à nouveau de sentir le corps de James contre le sien. Du moins, s’il en avait envie, ce n’était certainement pas devant les clients de ce bar. Il se racla la gorge mais rien n’y faisait, il y avait toujours cette boule au creux de cette dernière et rien ne semblait capable de la retirer. Sa respiration était un peu plus aisée que lorsque le laborantin s’était approchée mais pas tant que ça. Il ne pouvait s’empêcher de promener son regard sur le corps de ce dernier, se demandant ce qu’il cachait sous ses vêtements, s’interrogeant sur ses propres pensés. Etait-il du même bord ? Des deux ?
James Hawkins
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Sam 13 Nov - 0:02
Adrian venait de commettre là une belle erreur. S'il pensait que James allait renoncer à son petit projet c'était bel et bien loupé surtout qu'au vu du regard noir qu'il lui lança ce genre d'énévement n'était pas son genre. Adrian avait beau être un killer dans son job, niveau sociabilité ce n'était pas du tout la même chose...et James comptait bien remédier à la situation, encore qu'avoir le jeune homme pour lui seul était également un possibilité très alléchante.
"Et alors ? On travaille ensemble...on fête les anniversaires ensemble."
La partie était loin d'être gagnée, James le savait, mais il ne désespérait pas de dérider un peu le jeune homme au boulot. Mais pour le moment il n'en était pas là. Adrian était là, détendu et si James devait avouer que le détective était très sexy dans ses costumes, il l'était tout autant dans une tenue plus décontractée. Même si plus il y réfléchisait moins il avait envie de voir ces vêtements sur Adrian.
"Touché Adrian. Puis un grand garçon comme toi, ça m'aurait étonné que ça marche." ajouta t'il avec un clin d'oeil, s'approchant cependant de lui et jouant avec les codes de la séduction, le touchant, sentant alors l'électricité qui parcoura son corps avec un simple contact. Certes Adrian lui plaisait, il en était conscient, c'était d'ailleurs pour cela qu'il avait accepté le pari avec ses collègues. Mais James n'avait jamais ressentit quelque chose d'aussi fort avec quelque chose d'aussi petit. Il avait eu sa part d'amant mais ça n'avait jamais été transcendant. Et il n'avait jamais cherché à ce que ça le soit. Ou peut être il n'avait pas trouvé quelqu'un capable de faire naitre en lui de telles sensations, pensant que cela avait été "tué" dans son enfance pendant sa séquestration. Il secoua la tête, il n'aimait pas replonger dans son passé, penser à l'enfant faible qu'il avait été. Et il était là pour s'amuser. Il se reconcentra sur Adrian mais ça ne fut pas difficile, au contraire. Tout son univers se réduisait au jeune détective, à son désir pour lui, son envie d'en savoir plus sur lui, de partager autre chose que son lit. Ca lui faisait peur, en partie, et au même moment il s'imaginait une petite vie, pas tranquille mais bien agréable. Constatant que sa posture n'était pas optimum, et sans réfléchir, il posa ses mains sur ses hanches, le faisant tourner, sentant accidentellement la douceur de sa peau, la naissance de ses abdominaux. La force dont il du faire preuve pour le lacher fut forte, mais il savait que tripoter son collégue devant des inconnus n'était pas la meilleure des idées. A la place il le lacha et s'empressa de faire le tour de la table, agrippant ses bords pour ne pas craquer et retrouvant son masque qu'il portait autour d'Adrian, plaisantant un peu et l'enjoignant à se lancer.
"Encore faudrait il que tu vises bien et vu l'angle..." dit il avec un sourire. Encore que la première balle n'était pas passée loin de sa tête, et il suffisait de peu pour que la boule sorte du jeu. Le jeune homme n'envoya certes pas la balle dans le trou mais Alexandre ne la prit pas en plein visage non plus, bon point.
"Bien..." répondit il après une courte hésitation. Adrian devait apprendre et peut être que s'il lui montrait ça serait plus parlant. Et ça voulait aussi dire qu'il ne pourrait pas le toucher de si tôt. Encore que...James se dirigea vers lui, analysant rapidement le nouveau jeu, certaines boules avaient bougé suite au tir d'Adrian. Il sélectionna, involontairement bien sûr, celle qui lui permettait d'être le plus proche du jeune homme. Il s'approcha donc de lui, ne le quittant pas du regard une fois son coup décidé puis se mit en place. Il réalisa alors qu'il tremblait. Il n'avait pourtant pas peur et il ne faisait pas froid dans le bar surpeuplé. Mais il tremblait. Son cerveau avait beau lui dire qu'Adrian en était la principale cause, James se refusait d'accepter cela, il ne laisserait pas quelqu'un avoir de nouveau le dessus sur son corps, plus jamais. Il croisa le regard noisette d'Adrian et lui fit un clin d'oeil avant de revenir sur le jeu, il devait reprendre le contrôle de son corps.
"Regarde et apprends." dit il avant de jouer son coup, mais il était tellement déconcentré qu e sa boule ne partit pas dans la direction voulue et, tapant dans un coin manqua le trou pour aller se perdre à l'autre extrémité du tapis. Il se redressa, surprit d'avoir manqué un tel coup et ne prit même pas la peine de regarder Adrian, levant juste sa main vers lui pour l'enjoindre au silence.
"N'essaye même pas..." dit il en secouant la tête. La tentation cependant l'emporta sur la raison et il le regarda de nouveau, souriant malgré son coup manqué parce que le sourire qu'il avait en retour lui fit oublié son ratage total. Adrian souriait rarement, James pouvait compter sur les doigts d'une seule main les fois où il avait fait sourire Adrian et encore ça ne ressemblait en rien à ce qu'il voyait maintenant. Comme attiré vers lui, il fit quelques pas vers lui, silencieux, effaçant l'espace entre eux. Ils étaient maintenant face à face et il aurait été tellement simple de finir ce qu'il avait commencé, de céder à son envie d'enfin savoir si oui les lèvres d'Adrian aurait le goût du café qu'il buvait en larges quantités ou bien si elles seraient teintés de la bière qu'il avait bu auparavant, savoir si comme il se l'imaginait depuis ce tout petit contact, son corps était tel qu'il se l'imaginait...Les réponses étaient à portées de lèvres et de mains, il ne restait plus qu'à savoir si James avait le courage de se pencher, juste un peu, de faire ce pas qu'il le rapprocha d'Adrian, faisant que leurs corps se touchaient à chaque respiration qu'ils prenaient...
Adrian Sokoloff
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Dim 14 Nov - 17:50
Les sentiments qu’il éprouvait à l’encontre de James étaient complexes et il refusait de se pencher sur ces derniers. Dès le moment où il l’avait rencontré, à la seconde même où il avait posé son regard sur lui pour la toute première fois, il y avait clairement eu quelque chose. Une étincelle. Une attirance à n’en pas douter et il lui aurait fallu être aveugle pour ne pas se rendre compte qu’il était profondément attiré par lui. Pourtant, il y avait quelque chose en plus, quelque chose qu’il refusait d’analyser. Par le passé, il avait pu croiser des hommes diablement séduisants qui avaient pu l’étourdir ou l’époustoufler le temps d’une soirée mais qui ne révélait pas grand-chose en dehors de ce physique et de ce magnétisme à toute épreuve. Il n’était pas tous des imbéciles patentés et ils étaient parfois extrêmement cultivés et intelligents. Leurs conversations étaient agréables et ils pouvaient avoir de nombreux points en commun. Mais jamais il n’y avait eu cette petite flamme, cette chose en plus qui les individualisaient et donnaient cette qualité de spécial à ses yeux. C’était la première fois pour Adrian qu’un séduisant jeune homme l’intriguait, l’attirait et le fascinait autant. Il leva un regard amusé sur le jeune homme. Bien sûr que cela aurait marché. Il le prouvait même en cet instant précis. Dès l’instant même où James s’était approché de lui, il n’avait été obsédé que par une seule envie, presqu’un besoin d’ailleurs. Lui arracher ses vêtements. Se repaître de ses lèvres charnues qui invitaient à la sensualité et à l’érotisme. Caresser de ses mains la peau du laborantin, découvrant un corps pour lequel il tuerait d’apercevoir une parcelle. Sentir battre son cœur contre le sien. Que leurs deux corps s’épousent dans la sueur et se découvrent mutuellement, la surprise dans leurs regards réciproques. Mais évidemment, il ne pouvait pas. Et les conversations joyeuses alentours lui permirent de maintenir pied au sol. La présence des autres clients le rassurèrent dans un sens. S’ils avaient été seuls, l’un avec l’autre, comme à leur première rencontre, il savait qu’il aurait dérapé. Un léger sourire pour toute réponse et il le laissa s’installer, suffoquant au froid qui s’était insinué non seulement le long de son corps mais également en lui dès lors qu’il l’avait quitté.
Il détestait ce jeu. Vraiment. Il voulait en terminer au plus vite. Filer à son appartement avec Summer. Se remettre de ses émotions et faire le débriefing avec elle. Profiter de sa présence avant qu’elle ne quitte sa vue pour quelques mois. Et surtout, s’éloigner des pensées charnelles qu’éveillait James à ses côtés. Pourquoi étaient-ils venus dans ce bar et pas un autre ? Il dut se morde l’intérieur de sa joue lorsque le laborantin vint s’installer à ses côtés afin de viser une boule. Son cœur palpitait dans sa poitrine alors que sa main tremblait fébrilement. Dieu qu’il le désirait. C’était impossible de ressentir un sentiment aussi puissant et soudain au milieu d’une telle foule inconsciente et innocente. C’était d’une indécence sans nom. Tandis que James se penchait, il ne se priva pas de jeter un coup d’œil discret sur l’arrière train de son partenaire de jeu. De fait il ne le vit pas rater son coup mais put apprécier de la promesse des plaisirs indicibles que le corps de son camarade de travail promettait. Posant le regard sur la table de billard, il ne put s’empêcher d’éclater de rire en voyant les boules s’entrechoquer sans grande conviction. Il croisa les bras tandis que son regard clairement amusé avait du mal à se détacher de James. Ses réflexions à voix haute causèrent une hilarité encore plus probante mais il lui obéit sagement.
« Je me contenterai de le penser très fort. »
Il secoua la tête alors que son cœur riait avec le reste de son visage. Pour la première fois de son arrivée à Miami, il riait vraiment et sincèrement. Il se sentait bien sans la présence de Summer qui avait été son unique rayon de soleil en Floride. Il s’humecta les lèvres tandis que James se rapprochait de lui et face à cette proximité, son rire s’amenuisa totalement, jusqu’à devenir sérieux et sentir monter en lui à nouveau le désir inavoué pour son collègue de travail. Son regard se fit moins étincelant et se teinta d’un désir flou et difficilement dissimulable. Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu’il avait l’impression qu’il allait bondir hors de sa poitrine et entamer un tour du monde avec sac à dos et boussole, sans son propriétaire. Ses yeux étaient inévitablement attirés par le gouffre azur du regard de James tandis que ses lèvres brûlaient de toucher celles de James. Sa respiration se fit plus haletante et sans s’en rendre compte, son corps se rapprocha instinctivement de celui de James, son visage suivant le mouvement s’approcha davantage et il manqua de céder à la pulsion animale qui lui intimait de s’emparer des lèvres de James. Mais un effort insurmontable et pour le moins surprenant l’empêchèrent de céder à ces pulsions animales.
« Avec qui faut-il coucher dans ce bar pour avoir une vraie leçon de billard. » clama-t-il en s’éloignant de James et se dirigeant vers la boule blanche. Ouf, il était moins une. « Avec moi ! »
Surpris, il reporta son attention sur la jeune femme brune aux formes divines qui s’approchait d’eux de manière féline et clairement séductrice. Elle aurait pu lui plaire. Elle devait sans doute plaire à bon nombre d’hommes présents, voire même de quelques femmes. Elle leur adressa un regard séducteur et se pencha de manière totalement subjective sur la table de billard frottant clairement son arrière train sur l’entrejambe de James. Adrian posa un regard clairement amusé sur elle avant de le reporter de la même manière sur le jeune homme. Il dut se mordre la lèvre inférieure avant de secouer la tête. Elle était en manque et avait envie de s’envoyer en l’air, pas besoin de sortir de Harvard pour le deviner. Il posa sa queue de billard tandis qu’elle donnait un coup sur la boule blanche faisant rentrer deux des boules restantes. Ok …
« Je vais aux toilettes, je reviens. »
Il jeta un regard à James avant de traverser la foule. Après avoir vidé sa petite commission, il se lava les mains tandis que l’autre garçon présent sortait. Le dos tourné, il entendit le bruit de la foule lui parvenir avant de disparaître, signifiant qu’un autre homme venait de pénétrer dans les lieux. Il jeta un coup d’œil automatique au miroir pour observer son identité et fut surpris de découvrir James. Il lui lança un sourire poli.
James Hawkins
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Dim 14 Nov - 22:10
"Merci bien Adrian..." grommela t'il en se redressant, frustré d'avoir manqué un coup pourtant aussi simple. Le jeune détective l'atteignait plus qu'il ne le pensait et plus qu'il ne le désirait. Ce qui finirait par devenir problématique au bout d'un certain temps. Il se tourna vers lui, prêt à lui décocher une remarque piquante mais elle mouru dans sa gorge. Adrian souriait. Lui souriait. C'était la première fois qu'il voyait cela et il ne put s'empécher de le trouver magnifique. Il se retint de se jeter sur lui et de déchirer ses vêtements mas ne put cependant résister et s'approcha de lui, mémorisant cet instant dans son esprit. Il s'arrêta à quelques centimètres de son collégue, une dernière once de résistance en lui. Mais une once plutôt faible. Heureusement pour lui Adrian s'éloigna au dernier moment le laissant un peu chancelant, son regard fixant l'endroit où se trouvait Adrian quelques secondes auparavant.
James s'apprétait à lui répondre, une fois son esprit remit de ce qu'il venait de se passer mais une jeune femme, la trentaine glorieuse le fit à a place. Il leva son regard immédiatement vers elle et comprit rapidement qu'elles étaient ses intentions. Et puis s'il ne l'avait pas comprit, la manière dont elle se frotta contre lui était claire. James grimaça, l'excitation qui coulait encore quelques secondes dansses veines laissa place à de l'indifférence. Certes elle était jolie mais n'était pas vraiment son type. Il lança un regard à Adrian mi-noir mi-désespéré, une sorte d'appel au secours. Et bien evidemment Adrian partit le laissant seul au prise de la jeune brunette qui s'était retournée face à lui et jouait avec les premiers boutons de sa chemise.
"Je l'ai effrayé ?"
"Hein ? Heu non c'est juste qu'il est un peu timide..."
"Oh..." dit elle alors que les deux premiers boutons de sa chemise n'étaient plus.
"Ca n'a pas l'air d'être ton cas..." répondit elle alors avec un large sourire, en se rapprochant de lui. N'ayant pas très envie de se faire jeter hors du bar pour comportement indécent, il prit délicatement les poignets de la jeune femme et les reposa sagement à ses côtés sur le billard.
"Désolée tu es charmante et...magnifique mais...je ne rendrais pas justice à ta beauté..." dit il, espérant que malgré l'alcool qu'elle avait du consommer elle comprendrait son insinuation. Après quelques minutes de silence sa bouche forma un "o" silencieux avant qu'elle ne comprenne et que sa mine ne se renfrogne.
"Sérieusement ?"
James acquiesça, regardant du coin de l'oeil des toilettes depuis qu'Adrian y était rentré. Il reporta son attention surla brune mais cette dernière le repoussa pour pouvoir passer à une autre victime. James soupira de soulagement et entreprit de rejoindre Adrian. Ses sens étaient malgré tout en feu et il savait qu'il tenait la l'occasion de laisser libre cours à son délir brulant pour lui. Il s'écarta du chemin pour laisser passer l'homme qui en sortait puis y entra à son tour, faisant face au dos d'Adrian. Il leva son regard vers le miroir, croisant les yeux noisettes du jeune détective et lui rendit son sourire. Certes les toilettes n'étaient pas forcemment le meilleur endroit pour faire ce qu'il s'apprétait de faire mais il n'avait pas vraiment le choix et, même s'il ne la connaissait que depuis peu de temps il tenait pas à subir les foudres de Summer parce qu'il avait kidnappé Adrian...Il l'observa s'essuyer les mains, s'appuyant contre la porte, ne détachant pas son regard du sien jusqu'à ce qu'il se retourne. James se décola alors de la porte et se dirigea vers lui, le faisant petit à petit reculer contre le mur. Un sourire prédateur étira ses lèvres et il posa une de ses mains en appui contre le mur juste à côté de la tête d'Adrian. Il se mordit la lèvre, son corps vibrant tellement il était en ébullition. Il voulait tout, tout de suite mais il voulait aussi prendre le temps de découvrir Adrian, ses points sensibles, l'entendre confesser son plaisir quand James les aurait trouvés. Découvrir l'homme qui se cachait sous l'épaisse carapace qu'il s'était forgé plus jeune. Le faire sien, ne faire qu'un avec lui.
Et encore ce n'était que le sommeil de l'iceberg.
"Il me semble que je ne t'ai toujours pas offert de cadeau..." murmura t'il, son visage s'approchant de celui d'Adrian, ses lèvres frolant celles du jeune homme quand il prononça ce dernier mot. Seulement quelques secondes passèrent avant que James ne se décide enfin à se laisser aller à ses désirs et ne pose ses lèvres sur celles d'Adrian pour un baiser qu'il voulu chaste...enfin au moins au début...
Adrian Sokoloff
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Jeu 18 Nov - 21:25
Les toilettes faisaient toujours office de refuge sans qu’il ne le fasse exprès. Adrian était plutôt du genre casanier et aimer le calme. Il aimait s’amuser bien évidemment, comme tout le monde. Mais il n’aimait pas le fait que la morale populaire implique de manière quasi obligatoire que le fait de s’amuser ne se fasse que dans des bars ou en boîte. Il voulait écouter de la bonne musique, il allait à un concert. Il voulait danser, il montait le son de sa radio et se laissait emporter par cette dernière. Il estimait qu’il n’avait pas besoin d’aller s’enfermer dans un lieu clos et de devoir s’amuser avec des inconnus qu’il ne verrait plus jamais par la suite. Alors depuis son adolescence, depuis qu’il faisait le mur avec sa meilleure amie et depuis qu’il ne se faisait plus jeté des boîtes en raison de son comportement trop violent, il avait développé la tendance de se réfugier aux toilettes de manière régulière. Quand quelque chose le gênait. Quant quelque chose l’effrayait. Quand il avait besoin de se détendre un peu et de ne pas faire semblant. Quand il avait besoin de calme. Quand il se sentait mal. Et le moins que l’on puisse dire était justement qu’il ne se sentait pas au meilleur de sa forme. Il donnait le change évidemment, semblable à lui-même. Mais la vérité était que la présence de James, sa voix, sa proximité, la discussion et le jeu qu’il entraînait avec lui le troublait plus que de raison. Il n’avait pas envie de retomber dans ces travers.
Il se passa les mains sous l’eau, sentant le regard dardant du trop séduisant jeune homme sur lui. La nuque le brûlait tandis qu’il attrapait une serviette de papier pour se nettoyer frénétiquement les mains en bon maniaque qu’il était. Il détestait utiliser le ventilateur. Cela remuait les bactéries et réduisait à néant les efforts faits préalablement. Il se força à ne pas regarder James dans le miroir. Mais il ne pouvait empêcher son cœur de battre la chamade alors que des pensées fort peu orthodoxes l’envahissaient. Il le désirait comme il n’avait jamais désiré quelqu’un. Et le fait de se retrouver seul avec lui, même dans un lieu aussi glauque que l’étaient les toilettes d’un bar sordide n’était pas pour calmer ses envies. Il finit par se retourner une fois que ses mains furent archi-sèches et ne laissant plus aucune raison valable de continuer à lui tourner le dos.
« Tu crois qu’elle fait payer sa leçon ? »
Il se retourna et lança un sourire amusé à James, se forçant quelque peu à jouer le rôle du type bien dans sa peau et pas du tout intimidé et effrayé de ses sentiments. Il le désirait mais au vu de son comportement et au regard de la chance royale d’Adrian, il y avait de fortes chances qu’il ne le désire dans le vent et sans la moindre chance. C’était peut être ça qui le rendait encore plus attirant au regard de l’inspecteur. Il se figea et son cœur amorça une course effrennée contre la montre alors que James se rapprochait de lui de manière quasi animale mais irrésistible sans le moindre doute. Il entendait un bruit sourd, obsédant et répétitif tandis que sa vision s’obscurcissait et qu’il était pris de suées froides. Non, ne t’approche pas. Je ne serai pas me contrôler davantage. Afin de réfréner ses pulsions, il se mit à reculer et le fait de rencontrer le mur sale, que sa tête entre en contact avec ce dernier lui fit reprendre pied dans la réalité. Il sursauta légèrement alors qu’il se rendait compte que ce bruit obsédant n’était que les battements sourds de son corps qui se faisait une joie de la suite des évènements.
Et le baiser vint. Tant attendu. Tant désiré. Tant craint. Et tant surprenant. Ce fut comme si la foudre s’abbattait sur lui. Il ne pouvait plus respirer. Il ne pouvait plus rien sentir. Il ne pouvait plus rien voir. Plus rien ne comptait si ce n’était les lèvres douces qu’il sentait contre les siennes, dont il s’émerveillait du goût. Légèrement âcre de l’alcool. Mais à la texture tellement satinée que ses jambes manquèrent de le lâcher sur place et s’il n’y avait pas eu le mur derrière lui pour le soutenir, il se serait sans le moindre doute effondré sur place. Une explosion dans son cerveau l’empêcha de réagir dans un premier temps, se contentant de répondre au divin baiser par automatisme. Il avait pourtant envie d’hurler, de le repousser et de le frapper. C’est d’ailleurs ce qu’il allait faire. Parvenant à trouver un peu de force en lui tandis que James lui retirait chaque once à chaque mouvement de ses lèvres, il parvint, frissonnant à lever la main droite.
Mais plutôt que de se positionner sur son torse imposant pour le repousser, elle se plaça très exactement sur la nuque de James afin de rapprocher leurs corps et d’approfondir leur baiser, gagnant en passion de secondes en secondes. Son corps semblait doué d’une volonté propre, divergente de celle que pensait possédait le jeune new-yorkais. Sa main gauche se plaça à son tour dans le dos de James, étreignant son collègue de travail. Peu importait qu’il soit effrayé par ses sentiments. Peu importait qu’il tremblé si fort qu’il n’avait qu’une envie, se retourner et fuir très loin de tout. Peu importait qu’ils se trouvent à la vue de tous dans ses toilettes quasi publics. Tout ce qui comptait, c’était lui et lui seul. James. Il ne put s’empêcher de gémir très légèrement alors que sa main droite commençait à pénétrer les cheveux de James, avec un délice extrême et que sa main gauche continuait d’explorer son dos à travers le vêtement. Il perdait assurément le Nord. Mais il n’en avait que faire. Il ne s’était jamais senti aussi heureux.
Son seul désir ? Que cela jamais ne se finisse. Qu'ils soient enfermés dans leur bulle que nulle autre personne ne puisse atteindre. Il se sentit glissé vers le toilette juste à côté d'eux et y attira James, ne lâchant pas une seule seconde les lèvres du jeune homme. Etait-ce lui qui réagissait comme ça et prenait de tels devants ? Incroyable. Il referma la porte d'un coup sec alors que ses mains commençaient à descendre vers la ceinture du laborantin. Soudain, il s'arrêta brusquement dans ce qu'il s'apprêtait à faire. Le bruit furtif de l'extérieur ne signifiait qu'une chose : quelqu'un avait pénétré à l'intérieur.
James Hawkins
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Sam 20 Nov - 12:00
James savait à la minute où il était entré dans les toilettes ce qu'il allait se passer. Jusqu'à ce soir il n'avait pas réalisé l'emprise qu'Adrian avait sur lui, que la majorité de ses pensées étaient tournées vers le jeun homme et qu'au travail il n'avait de cesse de le chercher quand il avait un moment de libre entre deux analyses. Et il y avait également la terrible inquiétude qui le prenait quand il savait qu'un raid avait lieu. Il connaissait pourtant les risques, tout le monde dans cette ligne de travail les connaissait, il n'empéchait qu'il craignait la nouvelle annonçant le décès d'un flic et en particulier Adrian. James savait que s'il n'agissait pas maintenant, quitte à se prendre un coup de poing s'il était dans le faux, il le regretterait jusqu'à la fin de ses jours, encore plus si le détective venait à mourir au travail.
Le laborantin n'était pas l'homme le plus romantique du monde, à vrai dire il ne l'avait jamais été surtout que les hommes ne s'encombraient généralement pas de fleurs ou de cholocats, James était en plein dans le stérérotype. Et pourtant, quand il observa les toilettes avant de recentrer son attention sur Adrian, il ne put s'empécher de penser qu'il aurait préféré un autre lieu pour un premier baiser mais il ne pouvait plus attendre, leur échange précédant avait enflammé ses sens, il fallait qu'il le touche c'en était presque vital. James ne réalisa pas l'éternité que passa Adrian à sécher ses mains et à dire vrai son attention n'était pas focalisée sur ça. Il se reprit quand l'objet de son regard se retourna et il ne put s'empécher de sourire et d'hausser les épaules à sa question.
"Vu son état ça ne m'étonnerait pas..." dit il doucement, s'approchant d'Adrian tel un prédateur. Il ne put détacher son regard de ses lèvres fines et il lui sembla que la température monta d'un cran dans les toilettes. Et ce ne fut qu'un début car il ne s'attendait pas à l'explosion qui eut lieu dans son corps quand il posa ses lèvres sur les siennes, un baiser "simple", sage, son "cadeau" comme il lui avait dit quelques secondes auparavant. Certes quand il avait été avec d'autres hommes il avait ressentit des choses mais avec Adrian c'était comme si ses terminaisons nerveuses explosaient, littéralement, noyant son cerveau, l'empéchant de réfléchir clairement. Et ce baiser qu'il avait voulu chaste, devint un ballet passionné entre les deux hommes. Leurs dents s'entrechquaient, leurs langue sse mélaient l'une à l'autre dans une conrse effrenée, uniquement interrompue et encore quand Adrian ou James reprenait une rapide bouffée d'air avant de reprendre leur baiser où il l'avait laissé. Sa crainte que le détective ne le repousse avec un coup de poing fut rapidement jetée aux oubliettes quand il sentit sa main sur sa nuque, rapprochant leur deux corps l'un contre l'autre. Un frisson le parcourut de la tête au pieds et il se pressa contre lui sans pour autant l'écraser contre le mur sur lequel il se tenait. Sa main posée sur le mur glissa le long du torse d'Adrian, descendant le long de son flan pour se poser sur sa hanche et le tenir fermement contre lui. Il mordilla sa lèvre en sentant sa main s'inflitrer dans ses cheveux et ne put s'empécher de sourire en l'entendant gémir, le son le plus magnifique qui lui fut donné d'entendre et il comptait bien réitérer l'expérience dans les toutes prochaines minutes mais ce fut son tour à lui d'exprimer son plaisir lorsqu'il sentit la main d'Adrian dans son dos, laissant une trainée de picotements sur son passage malgré le tissu qu empéchait le détective de toucher sa peau. Jamais quelqu'un ne lui avait fait un tel effet, ne l'avait fait sentir aussi...vivant. Oui, c'était le mot, vivant de sensations, d'un désir qui le consumait.
Il leva son autre main vers sa nuque qu'il caressa du bout des doigts, tremblant et frustré de n'avoir accès qu'à si peu alors que contre lui était pressé le corps du jeune homme. Ses doigts finirent leurs courses sur sa joue, une caresse qui se fit hésitante car il n'était pas habitué à ça, il n'avait jamais eu besoin d'être tendre avec ses partenaires ou bien avait voulu l'être. Mais Adrian n'était pas un coup d'un soir, il était tellement plus. James ne pouvait dire quoi ou peut être ne souhaitait pas si attarder par peur de ce que cela impliquait mais une chôse était sure, ce soir était une grande première pour lui. James sentit le jeune homme glisser vers le côté et craint pendant une fraction de seconde qu'il n'essaye d'arrêter le baiser mais quand Adrian le fit reculer avec lui, ne cessant de l'embrasser, une vague de soulagement passa dans son corps et il le suivit avec plaisir, se laissant manipuler par le jeune homme qui inversa leurs positions afin de refermer la porte. Profitant d'être ainsi cachés aux yeux de possibles clients James, toujours en l'embrassant, passa une de ses mains sous le tshirt d'Adrian, la passant complêtement sous le tissu et caressant la peau désormais accessible et étonamment douce. Il monta doucement sa main dans son dos, avide de découvrir son corps et après quelques secondes senti comme une aspérité sur sa peau, une cicatrice probablement et au vu de sa taille ça ne devait pas être celle que vous vous faies en tombant. Il eut un rapide éclair de lucidité, enregistrant ce fait dans son esprit pour lui dmander plus tard avant que le désir ne reprenne le dessus et qu'il continue sa montée, s'arrêtant cependant quelques secondes après qu'Adrian en ait fait de même. Il décolla avec regret ses lèvres des siennes et le regarda, interrogateur, avant d'entendre des bruits de pas, comprenant le pourquoi de cet arrêt. Leurs respirations étaient haletantes à cause de leurs baisers et James ne put s'empécher de fixer ses lèvres légérement gonflées avec envie. Cependant et heureusement pour eux sa conscience le rappela à l'ordre. Ce qu'ils s'apprétaient à faire dans les toilettes n'était pas léga à Miami et il n'avait pas tellement envie de se retrouver au post pour ça. D'autant plus que les lieux ne s'y prettaient pas vraiment songea t'il après un rapide coup d'oeil autour de lui. Il attendit que la personne sorte, Adrian et lui toujours silencieux exceptés pour leurs respirations qui commençaient seulement à retrouver un rythme normal. James attendit encore quelques secondes, son coeur battait encore la chamade et il était à deux doigts de sauter sur Adrian. Il ne réalisa pas qu'il n'avait pas cesse de caresser le dos de son collègue, faisant des petits cercles, se relaxant progressivement.
"Adrian..." dit il d'une voix rendue rauque par leur baiser et le désir qui était toujours aussi présent malgré cette petite interruption, "...on pourrait reprendre chez moi." dit il les mots sortant de ses lèvres avant qu'il ne réalise la pleine portée de sa phrase. Il n'avait jamais invité quelqu'un chez lui, c'était toujours chez les autres ou bien dans ce genre de lieu. C'était rapide et malgré le plaisir assez frustrant. Et il voulait offrir beaucoup plus et beaucoup mieux à Adrian que des toilettes miteuses à côté du bar rempli de clients. Bonjour le romantisme...
"Ca serait plus...heu...confortable..." ajouta t'il, géné, se sentant stupide de dire une telle chose. Encore une première fois, il n'était jamais timide avec les hommes, clair sur ce qu'il voulait d'eux. Il savait ce qu'il voulait d'Adrian, mais c'était beaucoup plus complexe que ce qu'il avait voulu avec d'autres car les sentiments n'avaient jamais été une partie du deal. Il leva son regard vers lui, anxieux de sa réponse. Il approcha lentement son visage du sien et l'embrassa une nouvelle fois mais cette fois ci lutta pour ne pas laisser son désir prendre le dessus. Il embrassa chacune de ses lèvres, les mordillant doucement, se disant que si c'était la dernière fois qu'ils s'embrassaient alors il fallait qu'il en profite Il l'embrassa tendrement, presque avec révérence avant de s'arrêter, doucement et de plonger à nouveau son regard dans le sien, son coeur cognant dans sa poitrine...
Adrian Sokoloff
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Mar 23 Nov - 22:08
Dès l’instant où le jeune homme sentit les lèvres de James sur les siennes, il oublia tout. Où ils se trouvaient. Ce qui l’avait amené en ces lieux. Les brimades de son père lorsqu’il était enfant et qui continuait de le hanter comme de mauvais souvenirs. Les moqueries de ses sœurs. La cruauté de son frère. La relative indifférence de sa mère face à ses appels aux secours. Les bagarres et les nuits au commissariat. Les coups portés. Les coups donnés. Ce jeudi-là et les jours qui avaient suivis dans la cendre et l’asphyxie. La peur de perdre sa meilleure amie. La discrimination à laquelle il avait dû faire face. Le regard lourd des membres de sa famille éloignée ayant compris. Les nuits glauques passées à filer un suspect. Les cadavres découverts dans des endroits et positions plus sordides les unes que les autres. Les horreurs qui constituaient sa vie d’inspecteur à la criminelle. Les menaces proférées autant par les délinquants que leur famille. Le contact froid du mur contre son dos. L’odeur forte provenant des urinoirs. Les nombreuses bactéries qui devaient s’ébattre joyeusement. Les éventuels clients du bar prêts à rentrer d’une seconde à l’autre. Il en oublia même son nom, son passé et son avenir. Tout ce qui comptait était l’instant présent. Son cœur s’étouffa de bonheur pur en sentant les mains de James sur son corps, l’aidant à approfondir ce baiser, symbole même d’un ballet qui se faisait à deux.
Il le désirait. Ici. Maintenant. Tout de suite. Lui et personne d’autre. Ce n’était pourtant pas du tout son genre. Il était plutôt du genre sauvage. De celui qu’il faut apprivoiser pour pouvoir approcher et dont il faut gagner la confiance avant qu’il ne se laisser caresser. Mais il ne savait pourquoi, c’était différent avec James. Depuis le début d’ailleurs. Il se doutait bien qu’il existait une raison à ce qu’il y ait autant d’étincelles entre eux. Même alors qu’ils n’étaient que des simples collègues de travail ailleurs, il sentait au fond de lui un potentiel qu’il ne pouvait nier et qui s’imposait comme s’impose le nez en plein milieu de la figure. Impossible de passer outre, même en le souhaitant de toutes ses forces. Alors pensez-vous que les étincelles s’embrasaient de manière incendiaire alors qu’ils s’enfermaient dans un espace davantage clos et intime, aussi insalubre et peu accueillant soit-il. Que lui prenait-il ? Il ne couchait jamais le premier soir, n’invitait même pas pour boire un verre littéralement et voilà qu’il attirait James dans la cabine moins de deux minutes après avoir posé ses lèvres sur les siennes ?!
Il ne put s’empêcher de gémir de plaisir lorsque les mains de James se glissèrent sous son t-shirt et entreprirent de caresser doucement sa peau nue. Il se sentit soudain particulièrement étroit dans son pantalon tandis qu’il avait du mal à respirer en proie à un plaisir indicible et qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Il lui fut toute la force et la volonté du monde pour détacher ses lèvres du laborantin lorsque quelqu’un pénétra à l’intérieur. Il avait encore assez de discernement pour savoir que s’ils avaient continué, le nouvel arrivant aurait tout de suite deviné ce qu’il se passait dans ces toilettes. James réveillait l’animal en lui et cet animal était bruyant, aveugle et enragé, prêt à tout réduire en cendres sous son passage. Une boule se forma progressivement dans sa gorge alors qu’il tendait l’oreille. Il l’attribua à l’angoisse de se sentir découvert et jeté dehors. La vérité était qu’elle était uniquement due au fait qu’il n’embrassait plus James. Pour autant, il continua de frissonner sous les caresses inconscientes du jeune homme, acceptant pour une des rares fois de son existence qu’on touche sa cicatrice. Il prit le parti de ne pas regarder James mais plutôt la porte de fer derrière lui, se concentrant à maîtriser sa respiration haletante et à calmer les battements effrénés de son cœur. Inconsciemment, il se passa la langue sur les lèvres, retrouvant ainsi le goût que James avait laissé sur ces dernières mais aucun mot ou regard ne furent échangés. Finalement, l’inconnu sortit des toilettes au bout de seconde interminables et il put respirer de manière plus libre.
Ce n’est que lorsque James reprit la parole qu’Adrian plongea à nouveau son regard dans ses yeux bleus, souhaitant s’y noyer. Il craignit un instant qu’il ne le repousse et lui affirme qu’ils venaient de faire une erreur, que ça ne se reproduierait jamais et que s’il en parlait à autrui, il lui casserait la figure. Mais la surprise envahit ses traits et dissipèrent ses craintes à l’entente de la suite. Il se détacha un peu de lui en fronçant les sourcils, prenant soudain conscience de l’endroit où il se trouvait et de la folie qui les avait pris. Il allait refuser et lui dire d’oublier ce qu’il venait de se passer, même si son cœur devait en saigner, lorsque le regard anxieux et le baiser doux du jeune homme le fit radicalement changer de position. Un ange passa entre eux tandis qu’il se décidait finalement à suivre les élans de son cœur, sans se soucier des conséquences ou de la peur qui lui cisaillait le ventre. Finalement, il se racla la gorge et s’entendit répondre, d’une voix rauque encore de désir :
« Attends moi dehors. Je préviens Summer. »
Il lui sourit timidement puis pleinement avant de sortir des toilettes. Tant pis s’il se dirigeait droit contre un mur. Tant pis s’il devait en souffrir par la suite. Tant pis si ce n’était pas lui de céder aussi facilement. C’était différent des fois précédentes. Il le sentait au plus profond de son cœur et cette certitude le rassurait suffisement pour qu’il se jette à corps perdu dans ce qui serait peut être une belle histoire.
Il mit un certain temps à traverser la foule et perdit encore davantage de minutes avant de trouver sa meilleure amie. Il jeta un coup d’œil au bar et se rendit compte que le barman qu’elle avait entreprit de draguer avait également disparu. Il ne put s’empêcher d’éclater de rire et de secouer la tête avant d’attraper son téléphone portable et de déposer un message sur la messagerie de Summer.
« Hé ma chérie. Je ne sais pas où tu trouves. Sûrement entre les bras de ton barman. Je m’éclipse avec James. Tu as le double clé de l’appart’ si jamais tu rentrais cette nuit. On se voit demain matin. Je t’aime. »
Il raccrocha et traversa la foule pour sortir du bar. L’air frais du dehors lui causa un choc parallèle à l’angoisse de constater que James pourrait être parti sans lui. Mais non, il était là, l’attendant sagement. Et immédiatement, un large sourire se dessina sur les lèvres fines d’Adrian. Il se rapprocha de lui, enfouissant les mains dans la poche de son jean. Il ne savait pas trop quoi dire. Et de toute manière, il n’en eut guère le temps puisqu’ils n’avaient pas fait trois pas que son téléphone portable vibra avant d’émettre sa sonnerie stridente.
« Summer ? J’ai essayé … Quoi ? Qu’est-ce qu’il … T’es où ? … J’arrive. Bouge pas. »
Au fur et à mesure de la conversation téléphonique, l’angoisse puis la terreur avait coloré la voix du jeune homme qui leva un regard paniqué vers James.
« Je dois te laisser. Summer a des ennuis. »
Il tremblait de tout son corps, la peur teintant son regard chocolat de larmes.
James Hawkins
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Mer 24 Nov - 21:04
James cru qu'il allait mourir. Mourir d'une crise cardiaque à la réponse d'Adrian. Il lui semblait que le temps s'étirait, les secondes devenant des minutes en attendant la réponse du jeune homme. Une partie de lui, la partie logique, rationnelle, savait que ce n'était pas vrai, que tout était "normal". Mais la boule de désir, de sentiments qu'il était devenu en l'espace de quelques secondes et en quelques baisers avait l'impression que le temps voulait lui jouer une mauvaise blague. Et puis tout s'arrêta quand la voix d'Adrian, dont la tonalité rauque manqua de le faire chavirer perça le silence. Un feu d'artifice explosa dans le coeur de James et il dut se retenir de prendre le détective dans ses bras pour un nouveau round de baisers. Ils auraient tout le temps du monde une fois chez lui car James ne comptait pas le laisser partir sans avoir exercé ses talents sur lui. Le sourire d'Adrian alla droit à son coeur et le laborantin acquiesça, incapable de dire un mot tellement il était heureux. Il resta encore quelques minutes dans les toilettes, son regard fixé à l'endroit où se trouvait Adrian quelques minutes plus tôt, limite à se pincer pour être bien sur que ce n'était pas un rêve. Le bruit de la porte claquant le ramena dans la réalité et il sortit à son tour, un sourire béat sur ses lèvres que rien ne pourrait effacer. Il se dirigea vers le bar aussi pour payer son addition puis sortit de la salle, attendant avec impatience Adrian.
Il sortit son paquet de cigarettes qu'il avait sur lui et prit une cigarette qu'il alluma. Il dut cependant s'y reprendre à deux reprises, ses mains tremblant tellement à cause de l'exitation. Il ignorait où cela aller le mener mais une chose était sure pour James : il allait apprécier le voyage. Rien qu'avec un baiser ses sens étaient en feu, il n'osait pas imaginer ce que le reste allait lui apporter. Il tira une bouffée de sa cigarette, faisant les 100 pas sur le trottoir et se figea en se retournant lorsqu'il croisa le regard d'Adrian...Ce sourire...Il se mordit la lèvre, songeant qu'il ferait tout pour voir ce sourire encore et encore. Il dut user de toute sa force pour ne pas l'embrasser là sur la rue. James n'était pas du genre prude et, se fichant de l'opinion des gens, ne se génait pas pour embrasser certains de ses compagnons d'un soir dans la rue. Mais il savait qu'il devait être prudent, tout le monde n'était pas comme lui. Et Adrian était plutôt du genre discret alors ça l'étonnerait qu'il accepte ce genre de choses dans la rue. Puis il y avait de fortes chances pour que ça dérape hors il n'était pas du genre exhibitioniste.
"Ma voiture est à quelques rues...allons y darling..." lui dit il avec un large sourire. Il faudrait qu'il remercie Summer, il ignorait quels étaient ses goûts mais il savait que sans elle, il ne serait pas tombé sur Adrian ce soir. Son coeur se serra à l'idée qu'il aurait pu manquer Adrian, manquer ce maelstom de sentiments qu'il déclenchait en lui. Oh oui cette femme était une reine, il ne pourrait jamais la remercier assez.
Adrian et lui se mirent en chemin, silencieux comme si aucun mot n'avait besoin d'être échangé...et puis ils n'en n'eurent pas vraiment le temps, car Adrian se saisit de son téléphone, décrochant avant même qu'un son ne sorte du petit appareil. James ne put s'empécher de sourire en l'entendant prononcer le prénom de sa meilleure amie mais son sourire s'effaça rapidement laissant place à l'inquiétude en entendant le changement de ton dans la voix du détective. Il s'arrêta de marcher, faisant face au jeune homme. Pas besoin d'être flic pour comprendre ce qu'il se passait.
"Hey..." dit il calmement, masquant sa propre inquiétude. Adrian, si composé, maître de lui même en temps normal irradiait de la peur. Jamais il n'avait vu l'homme ainsi et pourtant il savait qu'il avait participé à son nombre de fusillades et d'arrestations qui avaient mal tournées. Mais Summer était en danger, ce n'était pas le flic qu'il avait devant lui, mais l'homme. Jetant sa cigarette il prit sa main dans la sienne, caressant le dos avec son pouce dans l'espoir de le calmer un peu.
"Je viens avec toi Adrian, pas de discussion...elle t'a dit où elle était ?"
Adrian acquiesça, lui relatant ce que Summer lui avait dit quelques secondes auparavant.
"Ok, on y va."
Ils reprirent leur chemin vers la voiture, silencieux mais pas pour la même raison. Pendant qu'Adrian montait côté passager, James se mit derrière le volant et démarra sans attendre. Heureusement la jeune femme n'était pas allée loin mais pour avoir bossé sur de nombreux cas d'agressions James savait que le temps était d'or. Le laborantin jeta un coup d'oeil à Adrian et accélèra, oubliant les limitations de vitesse.
Adrian Sokoloff
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Sujet: Re: Now move a little closer [r.] Dim 5 Déc - 16:04