Hard-working Day[libre]

Morine avait les jambes de marbre. Ces talons lui mordait les pieds, pieds qui demandait un bon massage. Mais bien sûr, Morine avait encore 5 heures de service devant elle. Son dos aussi commençait à souffrir de cette position. Droite, tête haute, ventre rentrée, un maintien d'écolière qui allait avec la marque de la parfumerie. Si elle avait pu, Morine aurait choisi une autre boutique, mais impossible de trouver un autre travail. Au début, les senteurs lui donnait mal au crane, après tant d'années, c'était toujours le cas, mais Morine avait fait avec, sublimant simplement tous les inconvéniant du métier. Pour se faire un peu d'argent de poche, elle avait appris les maquillages de base, en géneral cela payait bien.

La jeune femme restait à son poste, attendant un ou une cliente dans le besoin. Elle se devait d'être une bonne hotesse, déjà que le tailleur noir faisait froid, elle se devait d'avoir un sourire chaleureux et mettre le client en confiance. C'était un job épuisant et parce qu'elle avait fait une petite folie la veille, elle n'avait pas pris de pause, car cela était dmduit de son salaire. Pour se dégourdir les jambe, elle balaya le rayon. Chaque vendeuse avait 2 ou 3 rayons à couvrir, sauf pour les soldes ou les fêtes. Le seul point positif, c'était la clim, au moins elle ne crevait pas de chaud, c'était déjà ça. Durant sa ronde, elle tomba finalement sur le motif de sa présence ici. Elle s'approcha doucement? abordant le client comme on le lui avait appris.

"Excusez-moi, puis-je vous aider?" lança-t-elle d'une voix posée et douce, tout en affichant ce fameux sourire de vente.

Un client indécis. Classique comme configuration. La plupart l'était tous, surtout les hommes qui cherchaient un cadeau pour leur femme, l'inverse étatn aussi possible, mais une femme étant plus habitué à ces senteurs trouvait sans mal un parfum qui allait à son cher et tendre. La vendeuse sourit, ce sourire commercial dont elles avaient toutes le secret. Il y avait 2 choix qui s'offraient à elle, soit elle reculait et retournait à son poste en attendant que peut-être il l'appele à l'aide, soit elle le poussait pour avoir plus de détail et forcer une vente. L'un comme l'autre couter à Morine de devoir prendre sur elle pour ne pas l'envoyer balader à cause de sa tension musculaire extrème à elle.

"Bien monsieur...si cela peut vous intéresser...cette gamme-ci vient tout juste de rentrer avec de nouveaux modèles" informa-t-elle en balayant une partie du rayon du bout des doigts d'un geste gracieux et rapide.

Règle numéro 2 d'être vendeuse, ne pas étouffer le client qui l'était déjà sans doute avec toutes ces senteurs. Elle s'éloigna donc un peu sans pour autant perdre son client de vue. Les aller et venus pour se dégourdir les jambes étaient la seule bonne chose de son arrivée à lui. D'ailleurs, elle l'observa un instant. Il n'était pas mal, mais Morine était très timide quand il s'agissait de cela et jamais au grand dieu jamais, elle ne l'aborderait autrement que comme un client. Cela devait être pour cela qu'elle vivait avec un chat.

Et bingo, elle avait fait mouche. Elle était bien tombé sur un client indécis qui voulait partir au plus vite de cet endroit. Comme elle le comprenait, si elle avait assez d'argent, elle aussi serait partie de cette boutique il y a bien longtemps. Mais qui ne travaille pas, n'a pas de salaire et qui n'a pas de salaire, n'a pas d'argent pour payer le loyer et ce serait franchement triste de voir une fille comme Morine, un chat sous le bras qui faisait la manche. quoiqu'elle aurait pu peut-etre se faire un peu d'argent. Toujours souriante, la jeune femme se rapprocha avant même que Dean ouvre la bouche; la gestuelle de la clientelle n'avait plus aucun secret pour elle et elle avait appris à anticiper pour mieux vendre. Elle écouta sa demande avec intérêt et lista rapidement dans sa tête les produits qui correspondaient à la recherche de ce monsieur.

" Bien sûr...nous avons... celui-ci"

Elle sortit de sa poche kangourou une feuille test et l'aspergea de parfum avant de la secouer et la tendre à Dean.

"Ou ce Blueberry...très rafraichissant"

Elle répéta le procédé et fit sentir à Dean. Morine savait que le parfum qu'il voulait n'allait pas avec l'homme. Le parfum était comme une carte d'identité...elle définissisait la personne qui le portait. APrès avoir passé en revue tous le sparfums de son choix, Morine se permit donc sa réflexion.

" Mais si vous me permettez...j'aimeriez que vous sentez celui-ci...personnellement je trouve qu'il n'est pas aggressif et assez discret pour ne pas étouffer vos collègues de bureau"

Elle lui fit sentir et devant son air éprouva le besoin de s'expliquer.

"Votre chemise n'est repassé que là où cela se voit et vous porter un ensemble de fonctionnaire...donc je présume que vous travaillez dans un bureau....veuillez m'excuser...cela ne me regarde pas...c'était..;juste une remarque...je pense tout haut parfois...ça m'échappe"
Elle eut un petit rire gêné.

" Il vous plait?"

Citation :

"Ne dites pas ça. Je suis sur que vous auriez pu faire de grandes choses même en extérieur à part maçon et peintre en bâtiment. Il n'y a pas que ça comme métier."

"Vous?...Croyez?"

Elle lui fit un sourire chaleureux.

"Merci en tous cas...c'est gentil de votre part...ce n'est pas toujours facile de voir défiler des gens riches ou de carrière ici ...j'ai parfois d'être un point fixe dans le temps...vous savez..immuable et grisâtre"

"Morine"

Le sourire de la jeune femme disparut et elle reprit son sérieux.

"Mon chef...veuillez m'excuser...surtout ne partez pas je reviens conclure votre achat"

Morine alla vers son chef qui semblait peu enclin à lui faire des cadeaux aujourd'hui. Elle tenta bien de se justifier, mais pour sa boss flirter ne faisait pas parti de ses qualités de vendeuses. La jeune femme eut un avertissement, à la prochaine fois elle était viré. Morine déglutit et revint auprès de son client. Elle avait un peu plus de mal à être souriante, mais elle se devait de l'être.

Citation :

"Je vais prendre celui là alors."

"Bien..."

Elle lui prit le parfum et alla à la caisse. Elle passa le produit au scanner.

" 43 $ et 78 centimes s'il vous plait"

Elle enfourna le parfum dans un sachet et y mit quelques lotions et échantillons de parfum pour homme en attendant que l'homme sorte son moyen de payement.

Morine fut surprise de ce geste. Elle ne s'attendait pas à ce qu'elle intéresse autant cet homme au point qu'il lui donne sa carte. La jeune femme n'avait pas dans la perspective de voir quelqu'un et encore moins que quelqu'un s'intéresse à elle à des fins autres que son savoir concernant la parfumerie. Aussi elle eut comme un bug avant de regarder autour d'elle pour voir si sa patronne était dans le coin avant de prendre la carte.

"Merci, mais vous savez, si elle veut me virer, elle le fera, et cela n'aura rien à voir avec vous , mais je n'y manquerai pas monsieur..."

Elle lut rapidement le nom sans remarquer qu'il y avait le logo CSI sur cette carte.

"Dean Parker"

Elle lui sourit , un peu gênée et d'ailleurs elle se demandait bien à quoi elle pouvait bien ressembler. Sans doute à une tomate, voire pire à ça: :oops: Elle le regarda partir un peu rêveuse. Elle n'en croyait pas ses yeux ni ses oreilles et elle avait le besoin irresistible d'appeler une amie pour lui raconter ce qui venait de se passer. Malheureusement , elle avait encore une longue journée devant elle et aussi rafraichissant qu'ait été Parker, les rêves de prince charmant devaient rester au placard ou dans notre cas, dans la poche de gilet de Morine en attendant qu'elle termine son service. Ce qui arriva 9 heures plus tard. Morine put donc enfin rentrer chez elle en usant des transports en commun , bien que cela ne soit pas recommandé à une heure aussi tardive.

> en route vers chez elle